Imagerie des affections métaboliques congénitales cérébrales - 28/07/25
, O. Boespflug-Tanguy b, C. Adamsbaum a, M. Alison a, M. Elmaleh-Bergès aRésumé |
Les affections métaboliques congénitales cérébrales sont des maladies rares, liées à un déficit d'origine génétique d'une enzyme ou d'un transporteur, impliqués dans de nombreuses et voies métaboliques intracellulaires essentielles. La plupart de ces anomalies génétiques se manifestent par une affection grave, principale ou secondaire, du système nerveux, intéressant essentiellement la substance blanche (leucodystrophies) ou la substance grise (poliodystrophie) et sont appelées encéphalopathies métaboliques ou maladies neurométaboliques. Elles peuvent se présenter à tout âge, sous différentes formes cliniques. En général, elles sont sévères, chroniques, d'évolution progressive et affectent considérablement la qualité de vie des personnes malades. La précocité de leur diagnostic, reposant sur un dosage de l'activité enzymatique et des analyses génétiques, conditionne le succès des traitements efficaces mais agressifs (transplantation médullaire, thérapie génique). Malgré les évolutions récentes de la technologie moléculaire et l'augmentation de la disponibilité des examens du séquençage du génome/exome entier, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale conserve jusqu'à présent un rôle central dans le bilan diagnostique initial, le suivi et l'évaluation thérapeutique des maladies neurométaboliques. Elle est actuellement l'examen radiologique le plus sensible pour mettre en évidence une anomalie du parenchyme cérébral et l'arrivée de nouvelles techniques avancées (séquences de diffusion, séquences de perfusion sans contraste et spectroscopie des protons) l'a enrichie de nombreuses informations, notamment sur l'intégrité microstructurelle de la substance blanche. Le diagnostic positif et, dans certains cas, étiologique des leucodystrophies peut se faire devant un phénotype neuroradiologique spécifique, révélé en IRM. Une atteinte anatomique ou fasciculaire, bilatérale et symétrique, est a priori évocatrice d'une leucodystrophie, même si des formes atypiques, unilatérales existent. Dans tous les cas, une grille de lecture des IRM, précise et structurée est nécessaire afin de limiter le spectre des diagnostics différentiels sur la base des profils radiologiques et lancer une analyse génétique sur un panel de gènes ciblés. Plusieurs gammes diagnostiques et la description de certaines entités sont proposées au lecteur.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : IRM cérébrale, Substance blanche, Leucodystrophie, Maladie neurométabolique, Encéphalopathie métabolique, Neuro-imagerie pédiatrique
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