Quand l’exigence devient un fardeau : impact du perfectionnisme sur l’adaptation des patients diabétiques de type 1 et 2 - 16/09/25
Resumen |
Le perfectionnisme, qu’il soit une cause ou une conséquence, complique souvent l’adaptation et la prise en charge des maladies chroniques. Il n’est pas prouvé que le perfectionnisme orienté vers soi améliore la santé ou aide à gérer des maladies comme le diabète de type 2. Les recherches actuelles peinent à différencier clairement le perfectionnisme orienté vers soi (potentiellement adaptatif) du perfectionnisme prescrit par la société (inadapté), car de nombreuses études suggèrent que les deux formes peuvent nuire à l’adaptation à une maladie chronique. Cette étude vise à mesurer la prévalence et le profil du perfectionnisme chez les patients atteints de diabète de type 1 et de type 2. L’enquête s’est déroulée du 25 avril au 5 mai 2025 auprès de 33 patients diabétiques, par l’échelle des standards personnels de Frost (1990) permettant d’évaluer le perfectionnisme. L’échantillon comprenait majoritairement des femmes (60,6 %) et des patients atteints de diabète de type 2 (63,6 %), avec une moyenne d’âge de 53,82 ans [22 à 84 ans], 75,8 % de personnes mariées. Un niveau de perfectionnisme global élevé a été observé dans les deux groupes, avec des moyennes respectives de 3,71 (DT1) et 3,80 (DT2) [3,68–5]. Chez les diabétiques de type 1, le perfectionnisme orienté vers soi apparaissait à un niveau modéré (moyenne de 3,66 [2,34–3,67]). Les patients diabétiques présentant un perfectionnisme élevé peuvent bénéficier d’un accompagnement psychothérapeutique spécifique, visant à concilier rigueur et bienveillance. Une telle approche pourrait prévenir les comportements autodestructeurs et favoriser une gestion plus équilibrée du diabète.
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Vol 86 - N° 6
Artículo 102395- décembre 2025 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.

