Objectif Mettre en avant l’importance de la santé nutritionnelle dans la gestion des maladies chroniques, tout en reconnaissant les défis rendant difficile la réalisation de cet objectif.

Étude sur 3578 malades chroniques (2063 diabétiques, 1515 malades cardiaques). Leurs connaissances et perceptions, habitudes alimentaires et besoins en éducation ont été relevés. Le traitement statistique a été effectué avec le logiciel R (p<0,05).

Les patients manquaient de connaissances adéquates sur la gestion de leur alimentation (54,78 %), comme les portions recommandées. Les préférences culturelles influençaient leurs choix alimentaires (76,61 %). Les facteurs socioéconomiques limitaient l’accès à une alimentation saine. Après intervention éducative multidisciplinaire de trois mois, il a été observé des modifications des habitudes alimentaires, comme une consommation de fruits et légumes augmentée (56,20 vs 28,51 % ; p=0,0413), une réduction de la consommation des produits sucrés (26,41 vs 69,62 % ; p=0,010) et gras (16,74 vs 83,82 % ; p=0,0000) et une amélioration du niveau d’activité physique (1,05 vs 1,45 ; p=0,029). Les indicateurs de santé avaient aussi montré une réduction du poids (–9,6kg), de la masse grasse (–7,02 %), une diminution du cholestérol total, et une glycémie équilibrée. Au total, 83,23 % des patients étaient satisfaits du programme santé nutritionnelle proposé.

Encourager les patients au dialogue pour partager leurs préoccupations individuelles concernant la nutrition. Le soutien de la famille peut être aussi un atout majeur au succès des interventions nutritionnelles en renforçant la motivation des patients et en créant un environnement propice à la réussite.