Peau et froid - 09/12/08
La peau est l’interface entre l’organisme et l’environnement qui permet l’homéostasie en cas de variations de ce dernier. La régulation thermique se fait au niveau de l’hypothalamus postérieur : en cas d’exposition au froid, ce dernier est stimulé entraînant une vasoconstriction des artérioles périphériques cutanées orientant le flux sanguin vers le système veineux profond. Ainsi, la déperdition de chaleur est moindre du fait de la graisse sous-cutanée qui sert d’isolant entre le sang et le milieu extérieur, mais ce, aux dépens de la peau. C’est en 1930 que Sir Lewis a décrit le phénomène de vasodilatation induite par le froid qui permet de protéger la peau de la nécrose. Ce phénomène survient en fait dans un deuxième temps, après la vasoconstriction initiale, par réouverture des shunts artérioveineux périphériques [1 ].
La réponse de la peau au froid se fait donc en trois phases : la première est une vasoconstriction massive entraînant une chute brutale de la température cutanée, la deuxième est une remontée lente et cyclique de la température par le phénomène de Lewis, et la troisième une rechute de la température cutanée à celle du milieu ambiant si l’exposition au froid se prolonge et si la température centrale s’abaisse trop.
Esquema
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