Technique des prélèvements multiorganes - 01/01/93
Unité de transplantation cardiopulmonaire, hôpital Brabois, Nancy France
Centre de chirurgie viscérale et de transplantation, hôpital de Hautepierre, Strasbourg France
Resumen |
Le prélèvement multiorganes est une intervention parfaitement codifiée, susceptible d'évoluer en fonction de besoins nouveaux, mais qui s'inscrit dans une stratégie définie, il y a bientôt 10 ans, par Thomas Starzl dans son article princeps [16].
Fait exceptionnel, cet article était accompagné d'illustrations couleurs et avait bénéficié du parrainage le plus illustre, celui du « Surgeon General », autorité morale suprême du système de santé aux Etats-Unis. Ceci traduisait le souci de développer cette pratique systématique, sous réserve bien entendu, du plein respect de la volonté des individus exprimée, selon les lois en vigueur, au travers du consentement, exprès ou présumé. Face à la pénurie en greffons, la règle est de prélever, chez un même donneur, le plus grand nombre possible d'organes transplantables. Trois à quatre équipes y participent et, bien qu'intéressées par des greffons différents, elles se doivent de connaître l'ensemble de la procédure.
En France, en 1992, 960 donneurs ont été prélevés et 82 % d'entre eux ont fait l'objet d'un prélèvement multiorganes [6]. Les quelques monoprélèvements encore rapportés sont imposés par l'existence d'une contre-indication médicale ou légale à l'utilisation des autres greffons.
Esquema
- Anatomie chirurgicale des parois de l'abdomen
- O. Armstrong
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