Pancréatectomies - 01/01/98
Karim Boudjema : Professeur des Universités, chirurgien des Hôpitaux
Philippe Bachellier : Chirurgien des Hôpitaux, praticien hospitalier
Jean-Christophe Weber : Chirurgien des Hôpitaux, chirurgien-assistant des Hôpitaux
Thierry Asensio : Chirurgien des Hôpitaux, chirurgien-assistant des Hôpitaux
Philippe Wolf : Professeur des Universités, chirurgien des Hôpitaux
Centre de chirurgie viscérale et de transplantation, hôpitaux universitaires de Strasbourg, hôpital de Hautepierre, avenue Molière, 67098 Strasbourg cedex France
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Resumen |
La réalisation des exérèses pancréatiques requiert une parfaite connaissance des rapports de cette glande avec les éléments vasculaires et biliaires qui l'entourent mais aussi avec ses relais de drainage lymphatique.
Les pancréatectomies céphaliques sont de loin les plus fréquentes. L'intervention dite de Whipple emporte, avec la tête du pancréas, le duodénum, une portion variable de l'estomac distal et les premiers centimètres du jéjunum. Le rétablissement de la continuité pancréatique, biliaire et digestive se fait habituellement selon Child, c'est-à-dire dans cet ordre sur la première anse jéjunale. Cependant, les variantes sont nombreuses, fonction du site d'implantation pancréatique et de l'importance de la résection gastrique. L'intervention est réglée lorsque la pathologie sous-jacente ne modifie pas les rapports de la glande avec les éléments vasculaires adjacents. Elle devient difficile lorsque la veine porte et le pied du pédicule hépatique sont intéressés par le processus pathologique qui motive l'exérèse.
Les pancréatectomies corporéocaudales sont plus rares et plus simples. Elles comportent en règle l'exérèse monobloc du corps et de la queue de la glande ainsi que de la rate pour emporter les ganglions de son hile. La conservation splénique est préférable lorsque l'exérèse pancréatique est motivée par une pathologie bénigne. Le drainage de l'extrémité distale du Wirsung céphalique n'est indiqué qu'en cas de doute sur la perméabilité de la papille.
Les pancréatectomies totales associent les difficultés d'exérèse des deux techniques précédentes mais ne comportent plus de drainage pancréatique ni de risque de fistule.
Enfin, il est possible de conserver le duodénum au cours des pancréatectomies céphaliques ou totales. Les indications de cette chirurgie conservatrice sont relativement rares et méritent encore d'être validées par l'expérience.
Ainsi, réaliser une pancréatectomie fait appel aux techniques de chirurgie digestive et sous-entend une bonne connaissance des techniques de chirurgie vasculaire. En cas d'exérèse pour cancer, les principes de la chirurgie carcinologique méritent d'être appliqués.
Esquema
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