33 600 000 personnes dans le monde vivent avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ; 51 521 cas de syndrome immunodéficitaire acquis ont été déclarés en France depuis le début de l'épidémie. Comme d'autres spécialistes médicaux, l'urologue est fréquemment confronté, dans sa pratique quotidienne, au risque d'exposition au VIH et à de nouvelles pathologies liées à l'immunodépression : infections opportunistes et tumeurs urogénitales inhabituelles, insuffisance rénale, troubles vésicosphinctériens. Plus récemment, les nouveaux traitements antirétroviraux ont amélioré le pronostic de la maladie, transformant l'infection par le VIH de maladie mortelle en maladie chronique. Ces traitements ont cependant fait apparaître de nouveaux effets indésirables dont certains concernent l'urologue. L'augmentation de la durée de vie grâce aux antirétroviraux est à l'origine de nouvelles demandes telles que la prise en charge de troubles de l'érection ou une procréation médicalement assistée chez des couples sérodifférents.

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