Peut-on parler de révolution cosmétologique en ce qui concerne les actifs proposés pour lutter contre le vieillissement cutané ? Si l’on s’en tient à la définition princeps du mot « révolution », il s’agirait « d’un mouvement régulier et qui ramène l’objet concerné à son point de départ » (révolution astrale) et si l’on se réfère à l’époque pharaonique par exemple, on se rend compte que l’on n’a pas inventé grand-chose. Ce retour à une époque très ancienne est bien loin de la définition actuelle que l’on donne au mot révolution, « un mouvement qui change les données et s’écarte du point de départ » ; on a donc deux valeurs contraires : un retour au passé et un nouveau début ; on pourrait dire un changement dans la continuité. Cette définition paraît adaptée à la cosmétologie du vieillissement, qui bénéficie aujourd’hui des moyens d’investigations modernes pour démontrer certains de ses effets constatés cliniquement et qui s’inscrit très largement dans un souci de santé et bien-être pour chacun de nous.

Regarding the new active substance proposed to fight against skin-aging, is it possible to talk about cosmetic revolution ?

According to the first definition, a revolution is a regular movement that brings an object at its initial place. If we look up the pharaonic period, for instance, we realize that we haven’t invented much.

This definition is really far away from the actual meaning of the word : a movement that changes the data and deviates from its initial point. We finally have two opposite values : a return to the past and a new beginning ; we could say a change in continuity. This last definition seems to match with the aging cosmetology which benefits today from means of modern investigations to show some of its effects determined clinically and which registers very broadly in a worry of health and ease for each of us.