Adolescents sportifs, offre et demande de substances pour améliorer la performance - 01/01/05
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Résumé |
Introduction. - Les principales méthodes destinées à approvisionner les adolescents en produits dopants et autres substances pour améliorer leurs performances sportives sont peu connues.
Synthèse des faits. - Une enquête auprès des jeunes compétiteurs de l'Union nationale du sport scolaire, par autoquestionnaire anonyme, a fourni 6402 documents exploitables : 48,9 % de filles et 51,1 % de garçons, âgés en moyenne de 16,1±2,2 ans, pratiquant en moyenne 10,0±5,2 heures de sport par semaine, et dont 21,9 % sont engagés en compétition de niveau national ou plus. Dans cette population, 4,0 % ont déclaré avoir été incités à utiliser des produits interdits aux sportifs. 10,3 % des adolescents ont dit avoir reçu des produits pour améliorer leurs performances, au moins une fois et en moyenne de deux personnes différentes. Il s'agissait surtout de camarades, parents ou du médecin de famille. Dans près de la moitié des cas (46,6 %), les adolescents ont payé le produit.
Conclusion. - Il est indispensable de mieux comprendre les modes de fonctionnement du marché clandestin, par exemple les sources initiales des produits vendus, le nombre et le « profil » des revendeurs, l'organisation générale de ce marché et les sommes d'argent qui circulent.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Abstract |
Introduction. - Little is known about the main methods and means employed to supply adolescents with doping agents and others substances used to improve their sporting performance.
Main facts. - A study in France among all the adolescent of the ‘Union nationale du sport scolaire', using a self-completed questionnaire, furnished 6402 exploitable questionnaires, corresponding to 48.9% for the girls and 51.1% for the boys, both aged on average from 16.1±2.2 years. These adolescents practise on average 10.0±5.2 hours of sport per week. 21.9% participate on a national or international competition level. Of our respondents, 4.0% said they had been enticed into using products, which are prohibited for athletes. 10.3% of the adolescents stated that they had received substances to improve their performance at least once from an average of two different people. It was mostly a friend, their parents and the family doctor. In nearly half the cases (46.6%), the adolescent paid for the product.
Conclusion. - It is necessary to better understand the ways in which this black market functions: for example; the initial sources of the products sold, the number and the ‘profiles' of the dealers, the general organisation of the market and the sums of money involved.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Adolescents, Conduites dopantes, Incitation, Approvisionnement
Keywords : Doping behaviour, Adolescents, Enticement, Black market
Esquema
Vol 20 - N° 4
P. 168-170 - août 2005 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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