Il existe plus de 300 modèles de prothèse de hanche différents. On distingue les prothèses partielles et les prothèses totales, avec deux choix majeurs : les prothèses cimentées et les prothèses sans ciment. Si 90 % des prothèses sont stables et indolores, ce qui va de pair avec des images radiographiques d'année en année inchangées, 10 % des prothèses sont douloureuses. La radiographie permet le diagnostic de la plupart des complications. L'échographie peut être utile pour l'étude des parties molles périprothétiques. Grâce aux améliorations techniques (scanner multicoupe, nouveau filtre de reconstruction) et aux nouveaux matériaux (titane), le scanner et l'IRM sont de plus en plus performants. Ils peuvent être utiles pour l'étude des parties molles et l'étude du positionnement prothétiques. Les principales complications locales sont les complications aiguës (fracture des implants, luxations, fractures de fatigue des os voisins) et les complications chroniques (ossification des parties molles, tendinite, bursite, luxation récidivante, et surtout descellement (infectieux ou non). Le descellement est la perte de la fixation de la prothèse sur son lit osseux. Le descellement se manifeste par des douleurs et une limitation des mouvements. Sur les radiographies, on observe une résorption des éléments squelettiques autour de l'implant avec, au début, l'apparition d'un liseré clair. En cas de descellement, on peut recourir à l'arthrographie qui possède surtout un intérêt de prélèvement bactériologique mais aussi de cartographie des abcès. La pseudotumeur granulomateuse, rare, est liée à la formation de granulomes de résorption.