O11 GAPP2™ : Les hypoglycémies légères à modérées (HLM) sont fréquentes chez les patients diabétiques de Type 2 (DT2) en France et retentissent sur leur vie quotidienne - 10/04/13
Resumen |
Introduction |
L’enquête GAPP2™ réalisée dans 7 pays (USA, Canada, Japon, Royaume-Uni, Allemagne, Danemark et France) évaluait la fréquence et l’impact des HLM dans la vie courante des DT2 sous analogue de l’insuline (AI).
Matériels et méthodes |
Enquête transversale en ligne auprès de prescripteurs (PS) et de DT2 recevant des AI (prémélanges exclus), issus d’un panel de la population générale. Comparaison des données françaises de 279 patients et 302 PS aux 3 042 patients et 1 222 PS des 6 autres pays (GAPP2i).
Résultats |
Parmi les DT2 français (âge moyen 57,1±0,56 ans ; sexe ratio H/F 62/38 ; basale seule 59 %), 78 % ont eu des HLM pendant les 30 derniers jours (GAPP2i : 80 %). Un plus grand nombre de DT2 français ressentaient une inquiétude liée aux HLM comparé aux GAPP2i lors de la conduite (62 % vs 40 %, p <0,001), au travail (47 % vs 28 %, p <0,001) et lors de relations sociales (47 % vs 31 %, p <0,001). Chez les DT2 français et les GAPP2i, les HLM impactaient les relations de couple (21 % vs 14 %, p=0,011), les voyages (41 % vs 27 % ; p <0,001), la présence au travail (30 % vs 22 %, p = 0,031), la concentration (34 % vs 40 % ; p = ns). Les hypoglycémies nocturnes (HN) inquiétaient plus les DT2 français vs GAPP2i (50 % et 42 %, p=0,025) que les hypoglycémies diurnes (31 % et 23 %, p=0,003). Cette inquiétude était sous-déclarée aux PS français et de GAPP2i (18 % et 21 %, p=0,047). Quelques DT2 français et GAPP2i laissaient intentionnellement leurs glycémies élevées (14 % et 14 %) ou ne respectaient pas la prescription (7 % et 16 % ; p <0,001) pour réduire le risque d’HN. 4 PS sur 10 ne discutent pas des HLM avec leurs patients sous basale, pensant qu’ils sont suffisamment éduqués.
Conclusion |
Les HLM créent plus d’inquiétude en France que dans les autres pays. Des efforts doivent être fournis pour réduire le risque hypoglycémique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A3 - mars 2013 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.