P1006 Dépistage d’une anomalie glycémique en post-partum après un diabète gestationnel. Rôle de la précarité, du risque estimé de diabète et de la consultation du post-partum - 10/04/13
Resumen |
Introduction |
Le dépistage d’une anomalie glycémique en post-partum est importante pour les femmes ayant eu un diabète gestationnel, mais trop rarement prescrit et réalisé. Nous avons voulu décrire cette étape dans une cohorte multi-ethnique, en s’intéressant particulièrement à l’impact de la précarité et du risque de diabète ultérieur.
Patients et méthodes |
Dans 4 centres, nous avons inclus toutes les femmes ayant eu un diabète gestationnel entre janvier 2009 et décembre 2010. Les données suivantes ont été recueillies dans les dossiers et/ou sur appel téléphonique : réalisation ou non d’un test de dépistage du diabète en post-partum, score EPICES (précarité psychosociale) et score FINDRISK (risque de diabète).
Résultats |
Parmi 793 femmes contactées, 589 (33,4 ans d’âge moyen, IMC 27,6kg/m2 et 30 % d’obèses) ont été incluses. Plus de la moitié ont des antécédents familiaux de diabète. Dans les 6 mois du post-partum, 196 femmes (33,3 %) déclarent avoir réalisé un test de dépistage, mais sans pouvoir en préciser le résultat. La réalisation d’une consultation dans le post-partum est le facteur prédictif majeur de la pratique du test (99,5 % de consultation chez les femmes dépistées vs 1,0 % chez les non dépistées, p<0,001). Un fort niveau de précarité est associé à un moindre dépistage (p<0,05 pour les 3 quintiles supérieurs), mais aucun lien n’est retrouvé avec le score FINDRISK. En analyse multivariée, le tabagisme (odds ratio 0,43 [0,19–0,98], p<0,05) et le poids (plus fort) du nouveau-né (0,66 [0,44–0,99], p<0,05) sont associés à moins de dépistage.
Conclusion |
Un tiers des femmes ayant eu un diabète gestationnel déclarent réaliser un dépistage d’une anomalie glycémique dans le post-partum. Le dépistage est très favorisé par la consultation du post-partum, moins fréquent en cas de précarité et de tabagisme, sans influence du risque estimé de développer un diabète de type 2.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A34 - mars 2013 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.