EP35 - 17/02/08
Objectif : De nombreuses études cliniques ont montré l’effet de la musique sur la douleur (Mok E, Wong KY. Effects of music on pain anxiety. AORN Journal 2003 ; 77 : 396-410.) agissant par contre-stimulation des fibres afférentes, détournement de l’attention, modification de l’humeur et par décontraction musculaire. D’autres études montrent une synchronisation du rythme musical avec la fréquence cardio-respiratoire.
Description : La méthode en « U » est la séquence musicale de temps variable non limitatif, assemble plusieurs morceaux de quelques minutes chacun, fondus et enchaînés qui, de l’état initial, amènent progressivement le patient à la détente (phase descendante du « U ») par une variation du rythme musical, de la formation orchestrale et du volume. Après une phase de détente maximum (partie basse du « U »), est enchaînée une phase re-dynamisante (branche ascendante du « U »). Des œuvres de musique instrumentale sont sélectionnées concernant un nombre varié de styles (classique, jazz, musique du monde…) adapté à la demande du patient. Les montages musicaux sont diffusés au casque en position allongée. Cette technique peut s’adapter sous forme de « L », (phase descendante et basse) utile dans les troubles du sommeil,…) ou de « J » (phase basse et ascendante) utile en salle de réveil (Lepage C, Drolet P, Girard M. Music decreases sedative requirements during spinal anesthésia. Anesth Analg 2001;93: 912-6). La relation tripolaire patient-thérapeute-musique est un outil majeur pour déclencher des émotions et permettre la verbalisation de la souffrance.
Conclusion : La musicothérapie, technique non pharmacologique, réduit le stress et la douleur limitant la consommation médicamenteuse.
Esquema
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 5 - N° 5-HS1
P. 46-47 - novembre 2004 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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