L'étiologie principale du rétrécissement mitral est le rhumatisme articulaire aigu. Il demeure un problème important dans les pays en voie de développement et persiste également dans les pays industrialisés malgré une nette baisse de la prévalence ces dernières décennies. La symptomatologie apparaît lorsque le rétrécissement devient serré et est corrélée, alors, à un mauvais pronostic en l'absence de traitement. L'échographie est l'examen essentiel dans la prise en charge de la pathologie, en matière de diagnostic, de prise en charge thérapeutique et de suivi au long cours. La planimétrie reste la technique de référence pour la quantification du rétrécissement mitral. Du fait du barrage mitral, la dilatation de l'oreillette est une constante de la maladie et s'accompagne très fréquemment de troubles du rythme supraventriculaires et de thrombus intracavitaire. La mise en place de la dilatation mitrale percutanée a révolutionné le traitement de cette pathologie. Elle est actuellement le traitement de première intention avec des résultats à moyen et long terme tout à fait satisfaisants.