Enquête ELECTRA sur l’ablation de fibrillation atriale en France - 14/11/17
Résumé |
Objectifs |
Analyser les habitudes d’ablation de fibrillation atriale (FA) en routine dans les centres français.
Méthode |
Un questionnaire a été adressé par mail à 120 electrophysiologistes en novembre 2016. 95 médecins ont répondu (80 %).
Résultats |
Soixante cinq pour cent exercent dans un centre public, 35 % dans un centre privé. 76 % pratiquent l’ablation depuis plus de 5 ans, 65 % exercent dans un centre qui pratique plus de 300 ablations par an. 66 % ablatent plus de 50 % de FA persistantes, 96 % réalisent systématiquement une consultation avant l’intervention. La ponction transeptale est réalisée avec une gaine fixe par 89 % et sous ETO par 50 % des médecins, 41 % utilisent une sonde thermique œsophagienne. La stratégie de première intention d’ablation de FA persistante est l’isolation des veines pulmonaires pour 74 %. 12 % ajoutent une défragmentation seule, 4 % ajoutent des lignes seules et 32 % ajoutent lignes et défragmentation. 10 % ne réalisent que de la défragmentation. Les autres médecins déclarent ne pas avoir d’attitude standardisée. Chez les patients sous AVK, 85 % réalisent l’ablation sans interruption. L’anesthésie générale est réalisée systématiquement par 57 % (96 % dans les structures privées). 29 % ne pratiquent jamais l’anesthésie générale. 58 % pratiquent en routine la cryoablation pour les ablations de FA.
Conclusions |
L’ablation de FA par radiofréquence n’est pas standardisée, particulièrement pour les FA persistantes. La cryoablation de FA est utilisée largement pour l’ablation de FA paroxystiques. L’anesthésie générale est plus disponible dans les centres privés.
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Vol 66 - N° 5
P. 356 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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