Autonomie dans les pratiques infirmières - 02/06/10
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Résumé |
L'approche sociocognitive relative à la régulation de l'activité humaine amène aujourd'hui à un changement de paradigme, au sens des repères et références, quant au pouvoir d'agir de l'individu sur son comportement et sur son environnement. Ainsi, à partir de la théorie sociocognitive de Bandura, cet article propose une approche de l'autonomie dans les pratiques infirmières qui s'appuie principalement sur les résultats d'une recherche quantitative effectuée entre 2005 et 2008 dans le cadre d'un double doctorat en sciences de l'éducation (Université Paris X-Nanterre), d'une part, et en sciences médicales - option santé publique (Université catholique de Louvain), d'autre part. La notion d'autonomie, reconnue comme floue et mal définie, est envisagée ici au travers d'une clarification de la pratique infirmière et de son déploiement par les infirmières d'un centre hospitalier universitaire (CHU). L'exploration de la pratique infirmière de nos jours met en évidence la double nature de cette dernière qui se traduit par deux approches conceptuellement différentes et néanmoins nécessaires pour répondre aux besoins actuels de santé. Une orientation fait référence au concept : « pratique de santé », centrée sur le patient et sa santé selon ses propres représentations et projets (approche singulière), alors que l'autre orientation s'appuie sur le concept : « pratique de soins » qui, lui, est centré sur l'organisation des soins selon la mission de l'institution (approche normative). Or, si au xviiie siècle, ces deux orientations se déployaient de manière simultanée par les soignantes, les résultats d'une recherche au xxie siècle montrent que ce n'est plus le cas. La complexité des situations des patients et celle du système de santé expliquent probablement pourquoi ces orientations sont progressivement appelées à se différencier. L'autonomie dans les pratiques infirmières peut dès lors se définir comme l'exercice de la puissance personnelle d'agir de l'infirmière selon l'orientation qu'elle choisit, « santé » ou « soins », et cela de manière explicite aux différents niveaux d'organisation (personne, équipe, institution). Ce choix de se référer à l'une ou l'autre de ces deux orientations concerne également la profession dans son ensemble (milieux de pratique, de formation et de recherche) et l'amène à s'ouvrir à de nouvelles perspectives.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Autonomie, Pratique de soins, Pratique de santé, Autonomie infirmière
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