Épidémie d’infections cutanées à Staphylococcus aureus porteur des gènes codant la leucocidine de Panton-Valentine en milieu scolaire et familial - 03/08/11
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Résumé |
Objectifs |
Décrire, sur deux ans, une épidémie d’infections cutanées à Staphylococcus aureus porteurs des gènes codant la leucocidine de Panton-Valentine (Sa PVL(+)) en milieu scolaire. La prévalence d’une colonisation nasale a été estimée dans les familles où survenaient de nouvelles infections cutanées malgré les mesures de contrôles et de prévention.
Patients et méthodes |
En octobre 2006, après un signalement d’abcès et furoncles à Sa PVL(+) dans une école élémentaire, une recherche rétrospective des infections cutanées évocatrices d’un Sa ainsi que la surveillance et le traitement de nouvelles infections survenant chez les élèves et dans leur entourage familial étaient effectués. Après un premier dépistage systématique d’une colonisation nasale à Sa PVL(+), des dépistages supplémentaires ont été réalisés dans les familles où survenaient de nouvelles infections cutanées.
Résultats |
Au 31 octobre 2008, 53 personnes répartis dans 30 familles avaient développé 69 infections cutanées en quatre vagues successives d’ampleur décroissante. L’incidence cumulée d’une première infection cutanée était de 34,6 % en classe primaire, de 21,3 % en classe maternelle et de 6,5 % dans l’entourage familial des élèves. Plusieurs cas ont été signalés dans 13 familles, les sept membres d’un foyer familial ayant développé une ou plusieurs infections cutanées au cours du suivi. La fréquence d’une colonisation nasale variait de 14,1 % à 19,5 % au cours des dépistages successifs.
Conclusion |
Le signalement précoce des cas groupés d’infections cutanées à Sa PVL(+) est nécessaire pour renforcer l’efficacité des mesures d’hygiène et de prévention et limiter ainsi le risque de voir l’épidémie perdurer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
The study objectives were to describe an outbreak of skin infections in school settings, caused by Staphylococcus aureus carrying Panton-Valentine leukocidin genes (Sa PVL(+)), over a 2-year period. Nasal colonization prevalence was assessed in families where new skin infections occurred, despite a prevention and control strategy.
Patients and methods |
A retrospective investigation of skin infections likely to be related to Sa and prospective monitoring and treatment of new infections occurring in pupils and their family members were implemented in October 2006, following the reporting of Sa PVL(+) abscesses and furuncles in a primary school. Additional nasal screening was performed in families where new skin infections occurred, after an initial systematic screening of Sa PVL(+) nasal carriers.
Results |
On October 31, 2008, 53 patients, accounting for 30 households, had developed 69 skin infections, in four decreasing outbreaks. The cumulative incidence of a first skin infection was 34.6% in primary classes, 21.3% in nursery schools, and 6.5% in the pupils’ family households. Several skin infections were reported in 13 households, and in one of them, all of the seven family members had developed at least one skin infection during follow-up. The estimated frequency of nasal colonization ranged from 14.1% to 19.5% according to successive nasal screenings.
Conclusion |
Early reporting of skin infection clusters is necessary to reinforce the effectiveness of hygiene and prevention measures, and thus limit the risk of a long-lasting outbreak.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Leucocidine de Panton-Valentine, Épidémie, Écoliers, Familles
Keywords : Panton-Valentine leukocidin, Outbreak, Pupils, Family
Plan
Vol 41 - N° 7
P. 364-371 - juillet 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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