Bases anatomiques de la régulation de la sécrétion de GnRH dans l’hypothalamus humain - 28/02/08
But de l’étude : certains travaux récents chez le rongeur, ont mis en évidence le rôle fondamental des interactions neuro-gliales dans le fonctionnement physiologique du SNC et en particulier, dans l’hypothalamus, dans la régulation de la sécrétion de gonadotrophin-releasing-hormone (GnRH). Cette neurohormone, sécrétée par des neurones spécialisés, contrôle l’ensemble des fonctions de reproduction. Nous avons donc cherché à confirmer chez l’homme ces interactions neurogliales à l’aide de techniques morphologiques, en immunohistochimie et microscopie électronique (ME).
Matériel et méthodes : cinq hypothalamus de sujets féminins ont été prélevés. Des coupes coronales de 14 µm ont été réalisées, et une étude immunohistochimique faite, utilisant des anticorps anti-GnRH, GFAP, vimentine et nestine. Les noyaux ont été colorés par une solution de Hoechst. Une étude en microscopie électronique a également été réalisée.
Résultats : Nous mettons ainsi en évidence la proximité étroite entre les corps des neurones à GnRH, situés principalement dans la partie médio-basale de l’hypothalamus humain (noyau infundibulaire), et quelques cellules gliales de type astrocytaire, immunopositives à la fois pour la GFAP et pour la vimentine. Les prolongements axonaux des neurones à GnRH sont par contre accompagnés jusqu’aux capillaires de la partie externe de l’éminence médiane par d’autres cellules, glio-épendymaires, positives pour la vimentine et la nestine et correspondant à des tanycytes.
Conclusions : Nous retrouvons donc les localisations classiquement décrites des corps et axones des neurones à GnRH, et mettons en évidence la proximité morphologique étroite entre ces neurones et certains types de cellules gliales, probable témoin d’une forte interaction fonctionnelle.
Plan
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Vol 90 - N° 289
P. 88-89 - juin 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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