Analgésie locorégionale en urgence chez l'adulte - 01/01/06
Résumé |
L'intérêt majeur des blocs nerveux périphériques en situation d'urgence réside dans l'absence de retentissement général (neurologique central, hémodynamique, ventilatoire). Les deux situations les plus propices à la mise en œuvre d'une analgésie locorégionale (ALR) en urgence sont les traumatismes des membres et de la face. Une fiche de surveillance indiquant les données de l'examen neurologique initial, les produits utilisés, les paramètres de surveillance et la recherche de signes de toxicité systémique doit figurer au dossier médical. La lidocaïne, adrénalinée ou non selon le bloc analgésique envisagé, offre le meilleur ratio efficacité/sécurité. En cas de plaie étendue, les blocs analgésiques de la face doivent supplanter au service d'urgence les anesthésies locales de la face qui peuvent déboucher sur l'infiltration de volumes et de doses excessifs d'analgésiques locaux. Le bloc de la gaine des fléchisseurs doit remplacer l'anesthésie en « bague » des nerfs collatéraux des doigts. Le bloc du nerf fémoral fait appel à la technique du compartiment iliofascial, sans neurostimulateur. La pratique des blocs locorégionaux se conçoit après une formation théorique et un apprentissage pratique délivrés par des médecins anesthésistes-réanimateurs, notamment au bloc opératoire. L'élaboration de protocoles d'ALR doit être intégrée dans une approche globale de la prise en charge du patient en urgence, intégrant les contraintes des périodes préhospitalière, d'accueil des urgences et, le cas échéant, du bloc opératoire.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Analgésie locorégionale, Anesthésiques locaux, Urgence préhospitalière, Accueil des urgences
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