Physiologie de la vision binoculaire - 01/01/94
Cerveau et vision, unité 371 de I'INSERM, 18, avenue du Doyen-Lépine, 69500 Bron France
Riassunto |
L'image qui s'impose à la conscience est le résultat d'une organisation des sensations (« Gestalt ») et de l'expérience perceptive acquise par l'individu depuis les heures qui suivent sa naissance. Le cerveau crée la perception tridimensionnelle à partir d'une expérience sensorielle bidimensionnelle.
Deux catégories de mécanismes permettent de percevoir l'espace tridimensionnel : les indices monoculaires de profondeur et la vision unique binoculaire. Les indices monoculaires sont la familiarité, l'interposition, la perspective, les ombres et la parallaxe du mouvement. Les quatre premières sont le fruit de l'apprentissage et ressortent de la psychologie. L'approche psychophysique, qui étudie les modalités de l'expérience perceptive est détaillée par Lanthony [20] . L'approche neurophysiologique étudie les mécanismes nerveux de l'intégration binoculaire, « fusion » et codage de la disparité. On évoquera l'examen électrophysiologique des capacités binoculaires et le développement de la fonction binoculaire chez l'enfant.
La partie sensorielle des mécanismes binoculaires sera traitée ici, à l'exclusion des mécanismes de vergence qui constituent la partie motrice. Le codage de la position respective des deux yeux, qui est un élément essentiel de la fonction binoculaire, appartient au champ de la motricité oculaire.
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