Carcinome hépatocellulaire - 13/06/25
, J.-F. Blanc a, bRésumé |
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) représente 85 à 90 % des tumeurs primitives hépatiques. À l'échelon mondial, c'est le quatrième cancer en termes de fréquence mais le deuxième en termes de mortalité. Son incidence est croissante dans les pays développés du fait de l'augmentation des cas de maladie stéatosique du foie liée à l'obésité et au diabète. Il est recommandé de dépister le CHC par échographie hépatique et dosage d'alpha-fœtoprotéine semestriels chez tous les patients porteurs d'une cirrhose. La confirmation diagnostique repose sur l'analyse histologique d'un fragment tumoral obtenu par biopsie. La décision thérapeutique dépend de l'état général du patient, de l'extension de la tumeur et de l'état du foie sous-jacent, et nécessite une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) « spécialisée ». Les traitements curatifs sont la transplantation hépatique, la résection chirurgicale, la radiothérapie et la destruction percutanée. Pour les tumeurs localement avancées, une chimioembolisation artérielle ou une radioembolisation peuvent être proposées. Au stade palliatif, les traitements systémiques reposent sur une combinaison d'immunothérapie et d'antiangiogénique (atézolizumab + bévacizumab), une bi-immunothérapie (durvalumab + trémélimumab, nivolumab + ipilimumab) ou un inhibiteur de tyrosine kinase (sorafénib ou lenvatinib) chez les patients restant en bon état général, avec une cirrhose compensée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Carcinome hépatocellulaire (CHC), Cirrhose, Maladie hépatique stéatosique, Transplantation hépatique, Chimioembolisation, Radioembolisation, Immunothérapie, Traitement systémique
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