Leucémie lymphoïde chronique : du diagnostic au traitement - 02/07/25
: Chef de clinique universitaire-assistant hospitalier, A. Quinquenel c, d : Professeur universitaire-praticien hospitalierRésumé |
Les hémopathies lymphoïdes malignes (HLM) représentent 10 % des cas incidents de cancer en France, et la leucémie lymphoïde chronique (LLC) est la leucémie la plus fréquente, avec environ 4700 nouveaux cas attendus en 2024. Le diagnostic repose sur la présence d'un clone lymphoïde sanguin d'une valeur absolue supérieure à 5 g/l de sang, représentés sur le frottis sanguin par de petits lymphocytes matures à chromatine mûre et dense et authentifiés par un immunophénotypage lymphocytaire. Parmi les éléments influençant le pronostic, la classification de Binet demeure un critère essentiel et incontournable. Le profil non muté des gènes des chaînes lourdes des immunoglobulines (IGHV) ainsi que la délétion 17p et/ou les mutations du gène TP53 sont notamment associées à un pronostic défavorable. La plupart des patients atteints de LLC ne requièrent pas de traitement immédiat et sont placés sous surveillance active. Un traitement est justifié lorsque la maladie progresse vers un stade avancé et/ou s'il existe des symptômes cliniques. Si la maladie reste à ce jour incurable, l'avènement de nouvelles thérapies ciblées orales et de l'immunothérapie par anticorps monoclonaux a révolutionné la prise en charge de la LLC, permettant d'obtenir des réponses profondes (maladie résiduelle indétectable) et durables, tout en préservant la qualité de vie des patients, souvent âgés.
Mots-clés : Leucémie lymphoïde chronique, Thérapies orales, Inhibiteurs de BTK, Inhibiteurs de BCL2
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