Des comptes de la santé par pathologie - 29/02/08
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En 2001, la consommation de soins et biens médicaux (CSBM) s'élevait à 128 milliards d'euros (838 milliards de francs), soit 8,7 % du PIB. Les soins hospitaliers représentaient 44,9 % de la CSBM, les soins ambulatoires 26,4 % et les médicaments 21,4 %. L'élaboration du prototype de comptes par pathologie présenté dans cet article vise à répondre à deux types de questions : à quelles pathologies ces ressources sont-elles allouées ? Pour une pathologie donnée, comment se répartissent les dépenses de soins hospitaliers, de soins ambulatoires et de médicaments ?
La méthodologie retenue pour réaliser ces comptes de la santé par pathologie est une approche descendante : partant des dépenses connues dans les comptes, elle applique des clefs de répartition obtenues à partir des sources médicalisées existantes. La nomenclature utilisée est la 10 e révision de la Classification internationale des maladies (Cim). À chaque pathologie ne sont affectées que les dépenses liées à son propre traitement, sans tenir compte des coûts dus à ses éventuelles complications.
La première version de ce prototype, réalisée pour l'année 1998, permet de répartir 83 % des dépenses par grand chapitre de la Cim. Les maladies de l'appareil cardiovasculaire occasionnent 10,7 % de la dépense totale, précédant ainsi les troubles mentaux (9,4 %), puis six catégories diagnostiques qui s'échelonnent respectivement entre 6,3 % et 5,2 % de la CSBM : les affections de la bouche et des dents, les maladies respiratoires, les affections ostéo-articulaires, les traumatismes, les tumeurs et, enfin, les maladies génito-urinaires.
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Vol 32 - N° 27
P. 1253-1260 - août 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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