Tuberculose ostéo-articulaire vertébrale à propos de 10 cas - 21/12/15
Résumé |
Introduction |
La tuberculose ostéo-articulaire (TOA), représente 5 % des tuberculoses extra-pulmonaires. La tuberculose rachidienne est chronique et insidieuse. Les signes chroniques les plus fréquents sont les rachialgies inexpliquées et une symptomatologie neurologique déficitaire.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective concernant dix patients hospitalisés au service de phtisiologie de l’hôpital Moulay Youssef de Rabat durant une période de deux ans allant du 2013 à 2015.
Résultats |
Il s’agit de 3 femmes et 7 hommes, l’âge moyen de 46ans. Il s’agit d’une tuberculose vertébrale isolée dans 4 cas, associée à une tuberculose pulmonaire TPM+ dans 1 cas et intégrée dans une atteinte multifocale dans 5 cas. L’atteinte vertébrale est localisée dans 4 cas et étendue dans 6 cas. La notion de contage tuberculeux a été trouvée dans la moitié des cas. Trois de nos patients avaient une sérologie HIV positive. Le délai moyen de diagnostic était 8 mois (2–44 mois). Les manifestations cliniques ont été dominées par des signes généraux chez tous les cas et des rachialgies chez 8 cas des signes de compression neurologiques chez 2 cas. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) examen clé pour porter le diagnostic a été fait chez la moitié des cas ayant objectivé en plus des abcès paravertébraux. La preuve de la nature tuberculeuse peut être obtenue soit à partir d’une localisation pulmonaire dans 6 cas et par ponction d’un abcès paravertébral dans un cas. Le traitement repose avant tout sur une antibiothérapie antituberculeuse prolongée, d’une durée de 9–12 mois associée à des ponctions des abcès froids dans deux cas. L’évolution était favorable dans 8 cas, un cas avait présenté une réaction paradoxale, un cas décédé avait une atteinte multifocale.
Conclusion |
Le diagnostic doit être précoce. La confirmation bactériologique n’est pas souvent possible. L’évolution sous traitement est habituellement favorable sous réserve d’un traitement antibacillaire prolongé. La recherche d’un terrain d’immunodepression doit être une règle.
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Vol 33 - N° S
P. A172 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.