Évaluation de l’utilisation du palmitate de palipéridone dans le cadre du switch thérapeutique avec la rispéridone injectable - 25/02/16
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Résumé |
Introduction |
Le palmitate de palipéridone (PP), antipsychotique récent d’action prolongée, est indiqué dans le traitement d’entretien de la schizophrénie. De par ses avantages apparents, celui-ci tend de plus en plus à se substituer aux autres thérapeutiques dont la rispéridone injectable (RI).
Notre étude vise à analyser les prescriptions de PP chez les personnes ayant précédemment reçu un traitement par RI et ainsi évaluer le switch thérapeutique mis en place.
Matériels et méthode |
Étude rétrospective des dossiers patients du centre hospitalier et du centre médico-psychologique d’Argenteuil sur une période allant de janvier 2013 à juillet 2014.
Création d’une grille d’évaluation afin de :
– préciser les motivations ayant justifié un changement de traitement ;
– vérifier le suivi des recommandations lors du switch et, dans le cas contraire, souligner les écarts observés ;
– relever les différents problèmes survenus sous PP.
Résultats et discussion |
Nous avons analysé les dossiers de 17 patients. Les motivations poussant au switch thérapeutique sont essentiellement médicales avec la recherche de l’amélioration de l’observance dans 65 % des cas, la volonté de corriger un état resté fluctuant sous RI chez 30 % des patients et la présence d’effets indésirables sous RI pour 18 % des malades. On remarque une absence de données pour 2 patients. Précisons que, pour un même individu, plusieurs raisons au changement de traitement peuvent être retrouvées.
Considérant les indications thérapeutiques et les recommandations à respecter lors d’un switch RI/PP : 82 % des patients présentent un changement de thérapeutique en bonne et due forme. Pour les 18 % restants, deux types d’erreur ont pu être recensés : l’emploi d’une mauvaise équivalence de dose (12 %) et le non-respect du protocole d’instauration j1/j8 (6 %).
Dans le groupe « respect des recommandations » (14 patients), un tiers ont présenté des problèmes de tolérance ou d’efficacité. Soixante pourcent ont développé des effets indésirables notables conduisant notamment à des ajustements de dose et 40 % ont présenté une dégradation de leur état par manque d’efficacité du PP nécessitant la réinstauration de la RI.
Conclusion |
Ainsi, de par ses avantages potentiels (modalités d’administration, de conservation…), le PP apparaît intéressant dans la prise en charge des patients schizophrènes. Toutefois, même si le respect des recommandations est une condition nécessaire, celle-ci n’est pas suffisante au bon déroulement du switch thérapeutique (problèmes d’efficacité, de tolérance). Un suivi rapproché des patients demeure primordial afin de déceler, au plus tôt, les problèmes pouvant survenir et permettre une prise en charge optimale des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Schizophrénie, Pharmacie, Médicament
Plan
Vol 51 - N° 1
P. 72-73 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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