Récidive thrombotique artérielle ou veineuse sous traitement anticoagulant, syndrome des anti-phospholipides : quand faut-il combiner ? - 25/02/16
Résumé |
La récidive thrombotique artérielle et veineuse sous traitement anticoagulant bien conduit est un phénomène relativement peu commun mais qui est en réalité retrouvé dans toutes les études incluant des anti-thrombotiques dans la fibrillation auriculaire (FA) et dans la maladie thromboembolique veineuse (MTEV). Ces cas sont de l’ordre de 1 à 3 % de récidive sous traitement anticoagulant bien conduit. Chez ces patients, on doit rechercher une mauvaise observance, une malabsorption, une hypersensibilité à la vitamine K, un catabolisme trop rapide des AVK (génétique : polymorphisme des cytochromes), des interactions médicamenteuses, un cancer et la recherche d’un syndrome des anti-phospholipides (SAPL). En cas de récidive établie, on devra envisager un changement de classe d’AVK, le switch vers une HBPM ou l’association AVK+aspirine plus particulièrement en cas de SAPL en prévention secondaire ou en cas de grossesse. Nous discuterons ainsi dans notre présentation des cas pertinents où l’association d’anti-thrombotiques peut être nécessaire au regard de la balance bénéfice/risque de ce traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anticoagulant, Fibrillation auriculaire, Maladie thromboembolique veineuse
Plan
Vol 41 - N° 2
P. 105 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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