Fréquence de la dépression au sein d’une consultation de sommeil et nouveaux outils numériques : de l’intérêt d’agents virtuels pour aider les médecins à l’identification des troubles de l’humeur - 05/03/16
Résumé |
Objectif |
Les patients des centres de sommeil souffrent fréquemment de troubles de l’humeur mais le diagnostic de ces troubles demande une durée d’entretien importante et une expertise pas toujours présente dans les centres de sommeil. Pour faciliter l’identification des troubles de l’humeur, nous avons bâti un logiciel basé sur un agent virtuel utilisant le DSM 5 pour interroger nos patients sur leur sommeil et d’éventuels symptômes de dépression.
Méthodes |
Cent soixante-dix-neuf patients consécutifs adressés au centre de sommeil du CHU de Bordeaux entre novembre 2014 et juin 2015 ont effectué un entretien avec un psychiatre formé aux troubles du sommeil ou un agent virtuel. Les patients passaient en fin d’entretien une échelle de dépression (BDI) pour mesurer l’intensité des troubles de l’humeur.
Résultats |
Trente-cinq patients sur 179 (19,5 %) présentaient un état dépressif lors de l’entretien avec le psychiatre. Chez les patients très déprimés (BDI–II score>29) la sensibilité était de 72,2 % et la spécificité à 96,1 %. Seul le syndrome d’apnées obstructives du sommeil était moins présent chez les dépressifs que les non dépressifs. Les autres troubles du sommeil (hypersomnie, insomnie, MPS…) ne différaient pas entre les 2 groupes.
Conclusion |
La prévalence des troubles de l’humeur est élevée chez les patients souffrant de troubles du sommeil et l’aide au diagnostic par des agents virtuels dans ce contexte peut être une solution pour identifier sans surcharge de travail les patients les plus symptomatiques.
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Vol 13 - N° 1
P. 27 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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