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Attention, une ambroisie peut en cacher une autre - 06/04/16

Doi : 10.1016/j.reval.2016.02.111 
B. Chauvel 1, , R. Bilon 2
1 UMR1347 Agroécologie, Inra, Observatoire des ambroisies, Dijon, France 
2 Observatoire des ambroisies, Inra, Dijon, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

L’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia) est l’espèce du genre Ambrosia la plus répandue en France mais cinq autres ambroisies sont aussi présentes. Cette communication présente l’extension de chacune des différentes espèces.

Méthodes

La distribution des espèces du genre Ambrosia a été étudiée à partir des données de la base du système d’information de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux et des données récoltées par l’Observatoire des ambroisies [1].

Résultats

Trois espèces du genre Ambrosia sont d’origine nord-américaine : Aartemisiifolia, Atrifida et Apsilostachya. Atenuifolia est d’origine sud-américaine. Amaritima serait native de la zone méditerranéenne. Aartemisiifolia est présente dans les parcelles cultivées, berges de rivière, bords de route… Son extension est de plus en plus importante avec un pollen très allergisant. Atrifida est observée en Ariège et Haute Garonne, en parcelles cultivées, avec des densités trop faibles pour provoquer des allergies. Apsilostachya décrite comme allergisante, est présente dans des milieux rudéraux et cultivés. D’importantes densités sont observées en Camargue (Tableau 1).

Discussion

Seule Aartemisiifolia est aujourd’hui désignée comme responsable d’allergies en France. Apsilostachya pourrait être responsable de quelques cas dans le sud. Enfin, Atrifida doit être désignée comme cible prioritaire de gestion.

Conclusion

La lutte contre les ambroisies sera encadrée au niveau législatif avec l’adoption en 2016 de la loi Santé, qui pourrait permettre une diminution de la pression pollinique.

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Vol 56 - N° 3

P. 298 - avril 2016 Retour au numéro
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