Quels scores pour l’évaluation de l’état nutritionnel des hémodialysés dans un pays subsaharien - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
Identifier le meilleur score pour l’évaluation de l’état nutritionnel des hémodialysés chroniques au Bénin.
Patients et méthodes |
Nous avons mené une étude transversale, descriptive et analytique. Elle s’est déroulée sur une période de 3 mois du 1er juillet au 31 septembre 2015. Ont été inclus les patients hémodialysés depuis au moins 6 mois et non hospitalisés dans les 4 dernières semaines et ayant accepté de participer à l’étude. Les paramètres anthropométriques et bilans ont été faits chez tous les patients afin d’appliquer les trois scores nutritionnels : Mini Nutritional Assessment (MNA) ; Suggestive Global Assessment (SGA) ; International Society of Renal Nutrition and Metabolism (ISRNM criteria).
L’analyse statistique a été faite grâce aux logiciels EpiData ver 3.1 et Stata ver11.
Résultats |
Un total de 149 patients étaient retenus dont 38,93 % de femmes contre 61,07 % d’hommes. L’âge variait de 19ans à 79ans avec une moyenne de 48±12,88ans. La prévalence de la dénutrition globale était de 42,75 % selon le score de MNA ; 36,24 % selon le score de SGA et 14,09 % selon le score de l’ISRMN. L’apport protéique était insuffisant dans 85,19 % des cas, l’indice de masse corporelle (IMC) était inférieur à 23kg/m2 chez 68,46 % des cas, l’hypoalbuminémie dans 29,53 % des cas et l’hypocréatininémie prédialytique dans 11,41 % des cas.
Discussion |
Le score de MNA paraît être le meilleur score mais l’IMC et l’apport protéique pris individuellement ont une meilleure valeur prédictive de l’état nutritionnel de nos patients.
Conclusion |
Une étude longitudinale s’impose pour identifier lequel des scores nutritionnels est associé de façon significative à la mortalité chez nos patients hémodialysés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 5
P. 324 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?