Actuellement, la qualification virologique du don du sang a fait de très grands progrès vis-à-vis du risque infectieux. La mise en place de nouvelles technologies et méthodes de dépistage n’a pas cessé de se développer au cours de ces dernières années. Ce qui a contribué à l’amélioration de la qualité du dépistage et la sécurité transfusionnelle.

L’objectif de ce travail est la comparaison entre deux méthodes de dépistage des marqueurs sérologiques VIH, HBV, HCV et TPHA : la première utilise la technique immuno-enzymatique basée sur le principe Elisa et l’hémaglutination pour la syphilis. La deuxième technique est basée sur le dosage immunologique microparticulaire utilisant la technologie chimiluminescence (CMIA).

Cette étude a été réalisée chez 1840 donneurs de sang choisis au hasard au cours de l’année 2015. Les mêmes échantillons de sang ont été testés deux fois en utilisant deux méthodes différentes (Elisa et CMIA-Architect).

et discussion La concordance de la positivité a été trouvée chez 41 dons de sang et qui ont une forte positivité. Par contre, on remarque qu’il y’a discordance de la positivité chez 24 et 6 échantillons de sang respectivement pour la méthode CMIA et Elisa avec une positivité faible. L’analyse de la corrélation entre les deux méthodes montre qu’elle est au voisinage de 58 %. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette différence de positivité, la nature du prélèvement, les conditions pré-analytiques, les réactions non spécifiques et la spécificité de chaque méthode.

L’introduction de la méthode chimiluminescence pour le dépistage des dons de sang en virologie a donné preuve de son efficacité en parallèle avec la méthode Elisa. Par ailleurs, la discordance de la positivité constatée entre les deux techniques doit être confirmée par des tests complémentaires pour éliminer les doutes liés à des résultats faussement positifs, tels que l’immunoblot et le dépistage moléculaire par PCR.