David Bowie is… L’homme qui venait d’ailleurs - 22/01/17
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Résumé |
Dans le cadre de la journée d’étude sur Cinéma et Psychiatrie, l’auteur propose d’interroger le paradigme de l’humanoïde – ici, un extraterrestre – pour saisir l’étrangeté qui est associée à la différence et, partant, à la psychopathologie, notamment celle des psychoses et leur représentation au cinéma. David Bowie campe dans le rôle titre du film de Nicolas Roeg, L’Homme qui venait d’ailleurs (The Man Who Fell to Earth, 1974), un être étrange à souhait, vivant des moment de dépersonnalisation et de déréalisation du fait de son dilemme entre deux mondes inconciliables et incompatibles – sa planète d’origine, Anthéa et la Terre.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
As a contribution to the symposium on Cinema and Psychiatry, the author proposes to question the paradigm of the humanoid – here, an extra-terrestrial being. How strangeness, associated with difference and furthermore with psychopathology, especially in the psychoses, can be grasped through their representation in cinema? Living through moments of depersonalization and derealisation, Thomas Jerome Newton alias David Bowie in the title role of Nicolas Roeg's The Man Who Fell to Earth (1974) is torn by dilemma – his irreductible strangeness is due to two irreconcilable and incompatible worlds – his planet of origin, Anthea and the Earth he fell to.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Altérité, Clivage, Dépersonnalisation, Film de fiction, Psychopathologie, Inquiétante étrangeté, Trouble dissociatif de l’identité
Keywords : Alterity, Cleavage, Depersonalization, Fiction film, Psychopathology, Disquieting strangeness, Dissociative Identity Disorder
Plan
☆ | Le titre de notre conférence reprend celui de l’exposition que la Philharmonie de Paris a consacrée à David Bowie en 2015. À la fois simple et énigmatique, il vise à déplier les multiples facettes et avatars de son génie artistique, décliné à l’infini par le verbe « être ». Dans son dernier clip, Lazarus (2016), Bowie se plaint sur son lit de mort : « Everybody knows me now », sa célébrité et sa mort future marquant l’arrêt dans son devenir Bowie. Se projetant dans l’après, cherchant à figurer et à se figurer sa mort – « Look up here, I’m in heaven » – il l’anticipe à plusieurs reprises comme une liberté jubilatoire : « Oh I’ll be free, Ain’t that just like me ? » Ainsi, sa disparition ne sera pas une étrangeté absolue ni un trou noir qui l’engloutit ; ce sera une liberté qui lui ressemble, une liberté Bowie. |
Vol 175 - N° 1
P. 47-49 - janvier 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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