Évaluation de l’état nutritionnel et du respect des bonnes pratiques cliniques de nutrition parentérale périopératoire dans les services de chirurgie digestive et hépatique - 10/02/17
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
La chirurgie digestive majeure a un impact fort sur l’état nutritionnel des patients et la présence d’une dénutrition préopératoire constitue un facteur de risque indépendant de complications postopératoires. Ainsi, il est nécessaire de proposer une prise en charge nutritionnelle adaptée au patient au cours de son parcours de soins afin d’améliorer le pronostic et l’évolution clinique. L’objectif de ce travail est d’évaluer les pratiques de nutrition parentérale (NP) périopératoire au sein des services de chirurgie digestive et hépatique du CHU de Strasbourg (hôpital de Hautepierre).
Matériel et méthodes |
Cette enquête a inclus tous les patients ayant bénéficié d’une chirurgie et d’une assistance nutritionnelle du 01/08/13 au 31/10/13 dans le service de chirurgie générale, hépatique, endocrinienne et transplantation et le service de chirurgie générale et digestive. Les patients ont été recensés prospectivement et les dossiers ont été analysés rétrospectivement. La grille de recueil des données était constituée de 4 parties : identification du patient/facteurs de risque de dénutrition/évaluation de l’état nutritionnel et prise en charge nutritionnelle. Les critères de conformité ont été analysés selon les recommandations 2010 de la Sfar et de la SFNEP sur la nutrition périopératoire.
Résultats et analyse statistique |
Quatre-vingt-trois patients ont été inclus (55 % hommes-45 % femmes). Les caractéristiques des patients étaient les suivantes : âge moyen : 62ans (extrêmes : 23–89) ; poids moyen : 73kg (extrêmes : 44–135) ; IMC moyen : 25,7 (extrêmes : 15,9–41,5). La chirurgie réalisée était dans 29 % des cas pancréatique, 28 % des cas hépatique et 23 % des cas colorectale. Les résultats sont présentés dans le Tableau 1. L’estimation des besoins caloriques du patient n’avait pas pu être évaluée par absence de traçabilité.
Conclusion |
Cette enquête a permis de mettre en évidence les points forts des services tel que l’évaluation de l’état nutritionnel, l’indication de la NP, la supplémentation en micronutriments et le codage de l’état nutritionnel. Néanmoins, l’estimation des besoins énergétiques et protéiques du patient et l’adéquation des apports à ces besoins nécessitent d’être améliorés par l’intervention systématique de la diététicienne, du chirurgien et du pharmacien tout au long du séjour du patient. Un algorithme de prise en charge nutritionelle et une révision des protocoles existants ont été mis en place afin d’adapter au mieux la NP aux besoins du patient. Notre objectif à long terme est d’obtenir, grâce à cette prise en charge pluridisciplinaire, le maximum de conformité sur les différents critères et ainsi avoir une prise en charge nutritionnelle optimale.
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Vol 31 - N° 1
P. 42-43 - février 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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