Sommeil paradoxal et crises d’épilepsie partielles - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Il est connu que le sommeil paradoxal inhibe mais localise mieux les anomalies épileptiques intercritiques. Peu de données sont disponibles pour savoir s’il aide à mieux analyser les crises partielles que les autres stades de veille-sommeil.
Méthodes |
Les données vidéo-EEG de surface ont été analysées pour 162 crises (72/veille, 57/sommeil lent, 33 CESP (crises en sommeil paradoxal)) chez 15 patients épileptiques (âge moyen 35±8,2ans) ayant une épilepsie partielle (de localisation temporale 10/15).
Résultats |
Les CESP ont montré un début plus focal chez 2 patients, un développement mieux latéralisé chez 3 patients, comparés aux crises des autres stades (ces 5 patients ont tous une épilepsie temporale). Mais les débuts plus focaux et la meilleure latéralisation confirmaient les autres données sans modifier le diagnostic topographique final et la stratégie d’investigation pré-chirurgicale. De même, pour un patient ayant une épilepsie bitemporale, un début unilatéral était du même côté de l’hypo-métabolisme au PDG-PET. La comparaison durant différents stades montre que les crises en sommeil lent ou paradoxal sont moins affectées par les artéfacts que celles pendant la veille (15 % vs 43 %, p=0,0003). La période de “silence d’artéfacts musculaires” au début de la crise est plus longue en sommeil paradoxal (16,1±9,3sec) que pendant la veille (9,7±7,2sec, p=0,003) ou en sommeil lent (11,6±10,6sec, p=0,048).
Conclusion |
La lecture des crises peut être plus facile lors du sommeil paradoxal mais globalement la valeur ajoutée de ce dernier reste peu contributive en pratique clinique.
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Vol 14 - N° 1
P. 40 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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