Activité régionale d’infectiologie transversale : un impact possible sur la médecine générale et le parcours des patients - 25/05/17
Résumé |
Introduction |
L’activité transversale d’infectiologie est importante pour le bon usage de l’antibiothérapie, mais elle est variable d’un site à un autre en fonction des moyens qui lui sont dévolus. Nous avons réalisé une enquête pour décrire cette activité dans notre région en 2016. Elle s’est déroulée en deux temps ; un audit organisationnel puis une analyse des pratiques.
Matériels et méthodes |
Nous avons d’abord réalisé un recensement de l’activité des infectiologues dans notre région. Il a été piloté par l’Agence régionale de santé et par un groupe de travail de sept infectiologues de la région. Dans un second temps ; tous les avis donnés pendant une semaine sur l’ensemble de la région ont été enregistrés avec un outil informatique mis au point à la demande du groupe « bon usage » de la SPILF.
Résultats |
Dix-sept équipes d’infectiologie ont participé à l’enquête. Mille trois cent soixante et onze avis ont été enregistrés, soit en moyenne 81 avis par centre durant la semaine d’étude (de 8 à 325 selon les centres). Trois cent quatre-vingt-quatre avis (28 % des demandes) étaient extra-hospitaliers. Cent cinquante-sept demandes d’avis (11 %) provenaient de médecins généralistes. Dans plus de 50 % des cas (713 avis), la réponse était téléphonique. Douze pour cent des avis (164 cas) conduisaient à une hospitalisation, 10 % (137 avis) concernaient la gestion d’une bactérie multi-résistante.
Le temps moyen consacré à la gestion d’un avis était de 13minutes. Les services d’infectiologie ont consacré 17heures en moyenne à cette activité (entre 2 et 54heures) durant cette semaine.
Conclusion |
L’engagement des services hospitaliers d’infectiologie dans le bon usage des antibiotiques y compris en ce qui concerne le secteur libéral, est confirmé. La différence entre les équipes s’explique par l’ancienneté variable de leur engagement et les moyens dédiés.
Le besoin n’est pas le même pour les médecins hospitaliers et les médecins généralistes. Le conseil a un impact important sur le parcours des patients. L’évolution vers le médecine générale s’impose mais cela nécessite une valorisation de ce recours, pour l’instant inexistante.
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Vol 47 - N° 4S
P. S47 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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