Stimulation corticale non invasive et sclérose en plaques - 02/06/17
Résumé |
L’utilisation des techniques de stimulation cérébrale non invasive (SCNI) dans le traitement symptomatique de la sclérose en plaques s’avère être d’un grand intérêt. En effet, au cours de l’évolution de la maladie, plusieurs symptômes invalidants s’installent et impactent sérieusement la qualité de vie des patients. Parmi ces symptômes, les douleurs neuropathiques, la spasticité, les troubles sphinctériens, la dépression, la fatigue et les troubles cognitifs sont particulièrement difficiles à traiter et représentent un vrai défi pour les personnes en charge de cette population. De ce fait, la SCNI a été proposée, notamment au cours des dernières années, dans le but d’améliorer l’efficacité et limiter l’accumulation des effets secondaires et les interactions médicamenteuses provenant de diverses stratégies thérapeutiques pharmacologiques. Des séances répétées de SCNI sont, en effet, capables de moduler l’activité neuronale au-delà de la période de stimulation et faciliter les processus de plasticité cérébrale. Les douleurs chroniques, la fatigue, et les troubles cognitifs ont été particulièrement évalués. Bien que des résultats prometteurs ont été observés, des études supplémentaires sont nécessaires afin qu’on puisse définir la technique de SCNI la plus appropriée, les paradigmes de stimulation les plus efficaces ainsi que la meilleure combinaison avec les programmes de réhabilitation. Ceci aboutirait in fine à une personnalisation de la prise en charge thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sclérose en plaques, Stimulation corticale non invasive, rTMS-tDCS
Plan
Vol 47 - N° 3
P. 188 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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