Cancers du col de l’utérus localement évolués avec atteinte ganglionnaire lomboaortique sur la tomographie par émission de positons au fluorodésoxyglucose : résultats de la chimioradiothérapie lombopelvienne avec modulation d’intensité - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
L’objectif était d’évaluer les résultats de la chimioradiothérapie lombopelvienne avec modulation d’intensité en termes de toxicité et de taux de contrôle locorégional, pour le cancer du col utérin localement évolué avec envahissement ganglionnaire para-aortique à la tomographie par émission de positons (TEP) au fluorodésoxyglucose (FDG).
Matériel et méthode |
Il s’agissait d’un analyse rétrospective des dossiers de 34 patientes prises en charge par chimiotomothérapie hélicoïdale lombopelvienne et curiethérapie utérovaginale pour un carcinome localement évolué de stade selon la Fédération internationale de gynécologie-obstétrique (Figo) IB1-IVA avec atteinte ganglionnaire lomboaortique sur la TEP au FDG. Une dose médiane de 50,4Gy a été délivrée dans le volume lombopelvien, avec escalade de dose dans les ganglions envahis et la tumeur cervicale à la dose médiane de 59,92Gy. La toxicité a été décrite en utilisant la Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) du National Cancer Institute v4.0.
Résultats |
Avec un suivi médian de 34 mois, 18 cancers (53 %) ont récidivé. Le principal site de rechute était métastatique (41 %). Cinq récidives étaient lomboaortiques, avec à chaque fois une évolution métastatique synchrone. À 3 ans, les probabilités de survie globale, de survie sans récidive et de survie sans récidive locorégionale étaient respectivement de 67 %, 37 % et 54 %. Un nombre de polynucléaires neutrophiles de plus de 7500/mm3 était significativement associé à la survie sans récidive locorégionale (=3,74 ; p=0,038). L’incidence de la toxicité digestive tardives était de 24 %, dans 3 % des cas de grade 3.
Conclusion |
La chimioradiothérapie lombopelvienne avec escalade de dose dans les ganglions lomboaortiques envahis est bien tolérée. Néanmoins, le pronostic reste défavorable, avec un taux d’évolution métastatique élevé. Plus de données sont attendues quant à la place de la chimiothérapie adjuvante.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 704 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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