Impact de la perception de la cohésion relationnelle (ajustement dyadique) sur la qualité de vie des patients souffrant de cancer de la prostate recevant un traitement agoniste de l’hormone libérant la gonadotrophine (GnRH) - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
L’objectif était d’analyser le degré de cohésion relationnelle sur l’évolution de la qualité de vie des patients atteints de cancer de prostate traités par agoniste de la gonadotrophine (GnRH) pendant six mois.
Matériel et méthode |
À partir d’octobre 2015, une étude prospective, multicentrique a été menée en France (Équinoxe, NCT02630641). Les urologues ont recruté des patients dans le processus normal de consultation en répondant aux critères suivants : cancer de la prostate confirmé histologiquement, candidat à un traitement agoniste de la GnRH (monothérapie ou thérapie adjuvante) et en couple depuis au moins six mois. Les données ont été recueillies auprès de patients et des partenaires à l’inclusion et après six mois de traitement, sur la qualité de vie (WHOQOL-BREF, World Health Organization Quality of Life), la perception de la maladie (B-IPQ, Illness Perception Questionnaire), les symptômes de la maladie (QLQ-PR25) et la perception de la cohésion au sein de la relation patient–partenaire (DAS-16, ajustement dyadique).
Résultats |
Un total de 258 patients a été inclus dans une analyse intermédiaire ; 40,7 % ont reçu une radiothérapie adjuvante. À l’inclusion, 27,1 % signalaient une diminution de l’activité sexuelle, 18,6 % une dysfonction érectile, 39,5 % des symptômes urinaires, 21,7 % une asthénie et 7,4 % des douleurs osseuses. Les patients rapportaient, en moyenne, une dégradation significative des scores des différents domaines (physique, psychologique, social et environnemental) de la qualité de vie sur la période de l’étude même si 22,2 % rapportaient une amélioration de leur qualité de vie sur la question générale. L’analyse multifactorielle révélait que l’amélioration de la qualité de vie (physique, psychologique et sociale) au cours de la période de l’étude était inversement et principalement corrélée à la sexualité des patients : moins les patients étaient concernés par la sexualité, meilleure était la progression des scores de qualité de vie.
Conclusion |
Au cours des six premiers mois sous traitement anti-androgénique, la sexualité est le principal facteur qui influence l’évolution de la qualité de vie des patients.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 711 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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