Faisabilité et morbidité du prélèvement rénal donneur vivant : résultats préliminaires de l’expérience d’un centre hospitalier universitaire français - 07/11/17
Résumé |
Objectifs |
Evaluer l’efficacité et la morbidité de la néphrectomie par voie coelioscopique robot assistée dans le cadre du don vivant de rein.
Méthodes |
Nous avons réalisé une étude descriptive monocentrique prospective incluant l’ensemble des prélèvements rénaux à donneur-vivant entre novembre 2014 et mars 2017. Les donnés démographiques (âge, sexe, clairance de la créatinine), anatomiques (coté, nombre d’artère.), opératoires (temps opératoire, complications, conversion) et postopératoires (morbidité selon Clavien-Dindo, reprise chirurgicale, reprise de fonction du greffon) ont été relevées et analysées.
Résultats |
Notre cohorte comptait 29 couples donneurs-receveurs. L’ensemble des prélèvements était latéralisé à gauche. 13,8 % des reins prélevés présentaient des artères rénales multiples. Le temps d’ischémie chaude était de 4±1minutes. Les pertes sanguines ont été évaluées à 169±97mL. Aucune laparoconversion n’a été nécessaire. La durée d’hospitalisation moyenne était de 5±1jours. Il a été retrouvé 5 complications, toutes mineures (Clavien I,II). Aucune reprise chirurgicale n’a été nécessaire. Une diminution de la clairance d’en moyenne 27mL/min/1,73m2 a été observé et reste stable dans le temps. Chez les donneurs, 1patient a présenté une reprise retardée de greffon en rapport avec une coudure artérielle liée à une mobilisation du greffon. La clairance moyenne était de 59±18mL/min/1,73 m2 à 3mois.
Conclusion |
La néphrectomie pour don de rein du vivant par voie laparoscopique robot-assistée est une technique fiable et sûre, associée à une faible morbidité pour le donneur et qui a permis dans notre centre le développement de la transplantation rénale à donneur vivant.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 27 - N° 13
P. 801 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?