Efficacité et sécurité d’emploi de l’alemtuzumab à 2 ans : retour sur 150 patients français - 27/03/18
SFSEP
OFSEP
Résumé |
Introduction |
L’alemtuzumab est un traitement des formes actives de SEP-RR, notamment lors d’échec thérapeutique. Son profil de sécurité nécessite un suivi des patients en vie réelle pour évaluer le rapport bénéfice–risque.
Objectifs |
Caractériser le profil d’efficacité et de sécurité d’emploi de l’alemtuzumab chez des patients présentant une SEP active qui ont été traités par alemtuzumab et qui ont eu un suivi clinique de 2 ans ou plus.
Méthodes |
Une analyse rétrospective multicentrique de 155 patients (115 femmes) âgés de 26 ans en moyenne a été réalisée. Leurs données cliniques et radiologiques ont été analysées incluant : données démographiques de base, caractéristiques de la SEP (activité, progression, etc.) et données de suivi (efficacité, tolérance, effets indésirables, arrêt).
Résultats |
L’alemtuzumab était essentiellement prescrit en raison d’échec des traitements préalables (69 %) ou de risque de LEMP sous natalizumab (25 %). L’EDSS initial était de 5,3 (progression de 0,7 point en 1 an) avec un taux de poussées de 1,7/an. À 2 ans, l’EDSS avait diminué en moyenne de 0,7 point et le taux annualisé de poussées était de 0,26. Les principaux effets secondaires étaient infections (10 patients) et manifestations auto-immunes (10 patients).
Discussion |
Malgré un âge et un EDSS plus élevés que dans les études de phase III, le traitement par alemtuzumab est associé à une diminution marquée du taux annualisé de poussées et une diminution ou une stabilisation de l’EDSS chez 80 % des patients. Les données de sécurité sont concordantes avec les données de la littérature.
Conclusion |
Chez des patients SEP-RR en échec thérapeutique et avec un EDSS élevé, l’alemtuzumab semble être un traitement efficace permettant de stabiliser l’EDSS et de diminuer le taux annualisé de poussées.
Informations complémentaires |
Les auteurs tiennent à remercie tous les centres ayant participé : CHU de Montpellier ; CHU de Strasbourg ; Hospices Civils de Lyon ; CHU de Rennes ; Hôpital Pitié-Salpêtrière ; Hôpital Saint-Anne, Toulon ; CHU de Besançon ; CHU de Rouen ; CHU de Grenoble ; CHU de Nancy ; Hôpital du Kremlin-Bicêtre ; CHU de Caen ; Fondation Rotschild ; CHU de Reims ; CHU de Brest ; CHU de Bordeaux ; CH Gonesse ; CHU de Dijon ; CHU de Nice, CHU de Nimes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Traitements, Immunosuppresseurs, Sclérose en plaques
Plan
Vol 174 - N° S1
P. S155 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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