Sécurité et efficacité de l’oxyhydroxyde sucroferrique dans les conditions réelles de la pratique chez des patients dialysés en France : analyse intermédiaire de sous-groupe de l’étude VERIFIE - 17/09/18

Doi : 10.1016/j.nephro.2018.07.148 
D. Fouque 1, , P. Brunet 2, P. Chauveau 3, C. Chazot 4, G. Choukroun 5, T. Hannedouche 6, M. Stauss-Grabo 7, A. Derlet 7, S. Walpen 8, J. Rottembourg 9
1 Université de Lyon, UCBL, Carmen, centre hospitalier Lyon Sud, Pierre-Bénite, France 
2 Centre de néphrologie et transplantation rénale, AP–HM, Marseille, France 
3 Service de néphrologie transplantation dialyse, hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 
4 NephroCare Tassin-Charcot, Sainte-Foy-Lès-Lyon, France 
5 Service de néphrologie, CHU d’Amiens, Amiens, France 
6 Service de néphrologie-dialyse, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 
7 Fresenius Medical Care, clinical research, Bad Homburg, Allemagne 
8 Vifor Fresenius Medical Care Renal Pharma, nephrology, Glattbrugg, Suisse 
9 Service de néphrologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

VERIFIE (NCT02687594) est une étude de sécurité et d’efficacité de l’oxyhydroxyde sucroferrique (SFOH), un chélateur des phosphates (CP) non calcique à base de fer, chez des patients dialysés dans le cadre de la pratique clinique quotidienne.

Patients et méthodes

VERIFIE est une étude d’incidence européenne prospective, multicentrique, non interventionnelle. Cette analyse intermédiaire de la population de patients français reprend les résultats de sécurité et d’efficacité 18 mois après la première visite du premier patient.

Résultats

Les données disponibles concernaient 214 patients traités parmi le groupe d’analyse de sécurité (âge moyen : 63,4 ans ; 72,9 % de sexe masculin). Parmi ceux-ci, 195 patients ont été inclus dans le groupe d’analyse complète pour l’évaluation de l’efficacité du SFOH. Lors de leur recrutement dans l’étude, 53,3 % des patients avaient déjà utilisé précédemment un chélateur des phosphates. La dose journalière moyenne de SFOH était de 1035,9mg (2,1 comprimés/jour) au début de l’étude et cette dose initiale avait été portée à 1223,7mg (2,5 comprimés/jour) pour la dernière dose documentée. Environ la moitié des patients (48,1 %) ont reçu un traitement concomitant par un autre chélateur des phosphates au cours de la période d’observation. Un total de 78 patients (36,5 %) ont rapporté au moins un effet indésirable lié au médicament ; la plupart de ces effets indésirables concernaient le tractus gastro-intestinal (70 patients). Cinquante-neuf patients (27,6 %) ont arrêté prématurément l’étude. On n’a constaté aucune modification significative des concentrations de ferritine, de TSAT ou d’hémoglobine entre le début de l’étude et le 3e et le 6e mois. Le traitement par le SFOH a été associé à une diminution significative des phosphates sériques (sP), de 2,0mmol/L au début de l’étude à 1,8mmol/L au 3e et au 6e mois (Δ par rapport au début de l’étude pour ces deux points temporels : p<0,0001). La proportion de patients présentant une concentration de phosphates sériques1,78mmol/L a augmenté de 31,5 % au début de l’étude à 48,7 % après 3 mois et 55,4 % après 6 mois. Il n’y pas eu de modification statistiquement significative de l’iPTH ou du calcium sérique pendant la période d’observation.

Conclusion

Le SFOH a été bien toléré chez les patients français dialysés et aucun nouveau risque de sécurité n’a été identifié. Le SFOH s’est avéré efficace pour réduire et maintenir les concentrations de phosphates sériques, avec un nombre limité de comprimés quotidiens.

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Vol 14 - N° 5

P. 314 - septembre 2018 Retour au numéro
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