Mouvements périodiques des membres inférieurs et hyperactivité sympathique cardiaque : quels sont les facteurs d’influence de la réactivité ? - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Le but de cette étude était d’établir quels facteurs influent le degré d’activation sympathique pendant l’état basal sans mouvements et pendant les mouvements périodiques des membres inférieurs (MPMI) pouvant contribuer à l’augmentation du risque cardio-vasculaire.
Méthodes |
Cinquante patients non traités porteurs du syndrome âgés de 62,6±11,1 ans, exempts de maladies cardio-vasculaires, ont été examinés. La variabilité de la fréquence cardiaque a été calculée en veille et durant tous les stades du sommeil pendant les périodes avec et sans mouvements périodiques des membres. Les changements de fréquence cardiaque avant et après le début des mouvements périodiques ont été analysés afin d’évaluer la réponse d’éveil aux mouvements périodiques. Les deux analyses ont été effectuées en tenant compte de l’effet de l’âge, du sexe, de la durée des mouvements, de l’indice de mouvement, de l’intervalle et de la périodicité des mouvements.
Résultats |
Par rapport aux périodes sans MPMI, une augmentation significative de l’activité sympathique se produit pendant les périodes de MPMI, indépendamment de l’âge et du sexe. Les données obtenues à partir de la réponse en variabilité cardiaque lors des MPMI ont montré que la puissance spectrale de l’électromyogramme est le facteur affectant le plus le tonus sympathique cardiaque.
Conclusion |
Ces résultats suggèrent que d’autres facteurs, tels que la puissance spectrale de l’électromyogramme, devraient être pris en compte dans l’évaluation du risque cardio-vasculaire du syndrome de MPMI.
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Vol 16 - N° 1
P. 64 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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