La composition corporelle prédit la vitesse de course chez plus de 3000 coureurs à pied - 16/03/19
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Résumé |
Discipline |
Épidémiologie.
Introduction et but de l’étude |
Le lien entre la composition corporelle et la performance en course à pied n’est pas clair dans la population générale. Cette étude vise à évaluer l’influence de la composition corporelle sur la vitesse de course chez les participants d’une compétition de course à pied.
Matériel et méthodes |
Tous les participants d’une compétition de course à pied, ayant lieu en ville de Genève chaque année, qui ont bénéficié d’une première mesure de composition corporelle entre 1999 et 2016 ont été inclus. Les personnes<16 ans et celles qui n’ont pas terminé la course ont été exclus. La composition corporelle a été mesurée par bio-impédance électrique à 50kHz avant la course. La masse maigre a été calculée avec la formule de Genève [1 ] puis soustraite du poids corporel pour déterminer la masse grasse. Les masses grasse et non grasse ont ensuite été divisées par la taille (m) au carré pour obtenir les indices de masse grasse (FMI) et non grasse (FFMI). Les distances et temps de course ont été convertis en vitesse (km/h). Les caractéristiques des participants sont exprimées sous forme de moyenne±DS. Des régressions multiples, ajustées pour l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC), l’année de mesure et la distance de course, ont permis de prédire la vitesse de course en fonction des quartiles de FMI et FFMI.
Résultats et analyse statistique |
Un total de 1353 femmes (38,2±12,1ans ; IMC 22,0±2,4kg/m2 ; FMI 6,3±1,7kg/m2 ; FFMI 15,7±1,2kg/m2) et 1771hommes (39,6±12,1ans ; IMC 24,1±2,5kg/m2 ; FMI 4,9±1,6kg/m2 ; FFMI 19,2±1,4kg/m2) ont été inclus (Tableau 1). Pour les deux sexes, les régressions multiples ont montré que plus le FMI était élevé, plus la vitesse de course était basse. Chez les femmes, un FFMI dans les quartiles 2 et 3 était associé à une vitesse de course plus élevée en comparaison au quartile 1. Chez les hommes, un FFMI dans le quartile 4 était associé à une diminution de la vitesse de course.
Conclusion |
Le FMI est négativement associé à la vitesse de course chez les deux sexes alors que le FFMI y est positivement associé chez les femmes seulement. Les personnes souhaitant améliorer leur performance en course à pied devraient garder une masse grasse aussi basse que possible.
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Vol 33 - N° 1
P. 41-42 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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