L’acceptabilité et l’accessibilité du dépistage volontaire du VIH/sida chez les femmes enceintes : freins et moteurs - 09/05/19
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Résumé |
Introduction |
Le dépistage de l’infection VIH constitue la pierre angulaire de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH PTME. Peu est connu sur le niveau de connaissance de facteurs de risque du VIH chez les femmes enceintes et il peut sembler difficile de discuter de cette infection lors des premiers rendez-vous. Cependant, puisqu’il est possible de réduire de façon spectaculaire la transmission du VIH de la mère à l’enfant, il est impératif de rejoindre toutes les femmes enceintes rapidement, dès le début de la grossesse, afin de pouvoir offrir à celles qui sont infectées par le VIH les traitements disponibles L’objectif de ce travail était d’évaluer chez les femmes enceintes les niveaux de connaissances-attitudes-pratiques (CAP) relatifs au VIH et les risques de transmission mère enfant du VIH, ainsi leur acceptabilité au test de dépistage.
Matériels et méthodes |
Ceci est une étude descriptive transversale et interventionnelle. Des entrevues ont été réalisées avec questionnaire structuré auprès d’un échantillon de convenance de 1057 femmes enceintes vues au cours de leur première consultation prénatale CPN1 dans 08 Centres de Santé de Base, un test rapide salivaire de dépistage de l’infection VIH a été réalisé après un consentement libre et éclairé des gestantes.
Résultats |
Le profil dominant est celui de jeunes femmes (25±3 ans), possédant une éducation de base de niveau secondaire, dans 49,19 % (520) 48,24 %,(510) ont un niveau universitaire, 75,68 % (800) sont des primipares Le taux d’acceptation pour un test HIV était de 84,9 % (898/1057). Le taux de prévalence du VIH était 0,44 % (04 séropositives). 94,60 %(1000/1057) des femmes connaissaient le mode de transmission du VIH, 93,66 % (990/1057) les facteurs de risque ; 80,41 % (851/1057) les moyens de prévention, 62,91 % (665/1057) les moyens de prise en charge, et 69,76 % (750/1057) les modes de la transmission mère-enfant du VIH. Le taux augmentait avec l’âge de la femme et le niveau d’instruction. L’utilisation des préservatifs était faible 4,8 % (50/1057) associée significativement avec la connaissance du mode de transmission du VIH (p<0,001) et concordant avec une perception du risque nulle (73 %). On constate d’autre part, un faible multi partenariat chez les femmes 0,11% (1/898), test réalisé après un consentement libre et éclairé avec deux séropositivités; 18,12% ont refusé le test. Les causes de reflux sont comme suit : 50,25 %(100 cas) absence de facteurs de risque,17,58 % (55 cas) peur de la découverte de l’infection sur grossesse, 12,06 % (24 cas) exigent l’accort de leurs conjoints et 10,05 %(20cas) sans motif évident.
Conclusion |
Les connaissances sur le VIH et les moyens de protection chez les femmes enceintes venant aux CPN ne sont pas très optimales. L’intérêt de développer des interventions ciblées sur des sous-groupes de la population (tels qu’en fonction du niveau d’éducation) devrait être exploré.
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Vol 49 - N° 4S
P. S147-S148 - juin 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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