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Le serious game au secours des antibiotiques : une étude qualitative étudie le ressenti à priori des médecins généralistes à l’utilisation d’un serious game dans la formation au bon usage des antibiotiques - 09/05/19

Doi : 10.1016/j.medmal.2019.04.127 
G. Navarro 1, B. Teisserenc 2
1 Cabinet, Montpellier, France 
2 Le Calypso, Roujan, France 

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Résumé

Introduction

Le mésusage actuel des antibiotiques est une menace pour notre présent et notre futur par la morbi-mortalité engendrée. Différentes actions sont menées, guidées par l’Organisation Mondiale de la santé et le Ministère de la Santé pour utiliser au mieux les antibiotiques et parfois des idées locales émergent ; ainsi un groupe de Médecins Généralistes formés à l’Infectiologie Extra Hospitalière souhaite permettre aux médecins de se former à l’Infectiologie où ils veulent et quand ils veulent. Le serious game est une nouvelle méthode précise, attrayante et efficace pour former des populations et ainsi diversifier les apprentissages. Dans le but de créer un serious à destination des médecins généralistes, on se demande quel serait l’intérêt du serious game dans la formation au bon usage des antibiotiques en médecine générale. L’objectif principal était de recueillir le ressenti à priori sur l’usage d’un serious game dans la formation à l’antibiothérapie et l’objectif secondaire d’établir des pistes pour un contenu didactique.

Matériels et méthodes

Une étude qualitative observationnelle compréhensive a été réalisée entre novembre 2017 et décembre 2018. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés à l’aide d’un guide d’entretien et les verbatims ont été étudiés par analyse thématique. Les médecins généralistes ont été la population cible. Au cours des entretiens nous nous sommes intéressés aux différents déterminants menant à la prescription d’un antibiotique (la formation du médecin et sa manière d’utiliser les antibiotiques) ainsi qu’à l’intérêt porté par les médecins sur le sujet des serious games.

Résultats

Entre novembre 2017 et décembre 2018, 14 médecins ont été interrogés (âge médian est de 37,5 ans), pour une moyenne de 42,1 ans (28–65 ans) dont 50 % de femme et 50 % d’homme. L’échantillon s’étale sur 51 % d’exercice semi rural, 28 % d’exercice urbain et 21 % d’exercice rural. La totalité des médecins interrogés se forment mais de manière différente. Ils n’ont pas le temps de se former sur tous les sujets. Plus de la moitié s’intéressent aux nouvelles méthodes de formation. Le serious game apparaît à leurs yeux comme un moyen original et intéressant de formation notamment dans le cadre de l’antibiothérapie car ils pourraient se former de manière ponctuelle et rapide (seul ou en groupe). Plus de la moitié des médecins sont demandeurs de tester les serious games. Les différents thèmes qui intéressent les médecins sont : les recommandations en infectiologie, la communication avec le patient, l’écologie bactérienne et les mécanismes de résistances.

Conclusion

Le serious game semble être une méthode intéressante et innovante pour les médecins généralistes en complément de l’offre de formation actuelle et en permettant une formation sans le mettre en défaut devant ses pairs. L’infectiologie étant un thème important pour l’avenir, il serait intéressant de créer un serious game pour améliorer la gestion de l’antibiorésistance en médecine générale.

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Vol 49 - N° 4S

P. S49-S50 - juin 2019 Retour au numéro
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