Technique de reconstruction après exérèse d’un sarcome de la paroi abdominale : étude rétrospective sur 61 patients - 16/05/19
Résumé |
But |
Les chirurgies pour tumeurs pariétales entraînent de larges pertes de substance dont les techniques de reconstructions ne sont pas standardisées.
Méthodes |
Tous les patients opérés (1993-2018) pour tumeur pariétale avec reconstruction complexe ont été analysés.
Résultats |
Soixante et un patients (âge médian 43 ans) ont été opérés d’une tumeur bénigne (n=3), à malignité intermédiaire (n=24) ou d’un sarcome (n=34). Avant la chirurgie, 17 avaient eu une chimiothérapie et 3 une radiothérapie. L’exérèse pariétale avec orchidectomie (n=14), colectomie (n=2), résection grêle (n=1) ou osseuse (n=3), était R0 chez 48 patients. Les techniques reconstructrices comprenaient la pose d’une plaque de goretex (n=28), de polyester (n=14), ou résorbable en P4HB (n=2), ou la réalisation d’un lambeau pédiculé de Taylor, gracilis ou couturier (n=9), d’un lambeau libre (n=7), ou d’une greffe de peau (n=1). Une reconstruction combinée a été nécessaire chez 7 patients. Les complications postopératoires étaient 8 collections profondes, 2 nécroses de lambeau, 1 hématome, 1 désunion cicatricielle et 1 infection de plaque, et 10 patients ont été réopérés (dont 2 déposes de plaque) ou drainés radiologiquement.
Conclusions |
Les techniques de reconstruction après chirurgie pour sarcome pariétal sont complexes, pluridisciplinaires, et même dans une équipe entraînée, ces chirurgies sont grevées d’une morbidité significative.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 156 - N° S1
P. e2 - mai 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.