Campagnes de co-dépistage des facteurs de risque de maladie rénale et de diabète en Île-de-France. Résultats de trois années d’action - 26/08/19
Résumé |
Introduction |
En 2016, 2017 et 2018 les associations de patients (France-Rein et l’AFD), les réseaux régionaux thématiques et les services de santé volontaires (106, 108 et 95 structures respectivement) ont organisé en partenariat avec l’ARS d’Île-de-France des semaines de co-dépistage régional du diabète, de l’obésité et d’une maladie rénale et de leurs facteurs de risque en population générale.
Description claire et complète de l’expérience |
L’objectif est de rapporter les principaux résultats du co-dépistage et les facteurs ayant conduit à conseiller certaines personnes de consulter leur médecin traitant.
Méthodes |
Le dépistage a porté au total sur 16 597 personnes. Ont été recueillies des données socio-démographiques, les antécédents médicaux et des données cliniques (IMC, tour de taille, pression artérielle, protéinurie à la bandelette, Findrisk calculé en 2017–2018). Une régression logistique sur les données de 2017 a déterminé les raisons principales d’orientation vers le médecin traitant.
Résultats obtenus ou attendus |
Dans la population totale, l’âge médian était de 51 ans, femmes 67,8 %, 52,3 % avaient au moins une maladie connue : hypertension 21 %, diabète 7,9 %, maladie rénale 13 %, maladie cardiovasculaire 8,6 % ; 34,2 % étaient en surpoids, 20,4 % obèses. Parmi les personnes sans diabète connu, 20 % avaient un Findrisk≥12 (risque de diabète modéré à très élevé) et seulement 2,5 % avaient une glycémie capillaire élevée. La prévalence de la protéinurie≥0,3g/L était de 15,4 %. Il a été conseillé à 51,3 % des personnes de voir leur médecin traitant. Selon les modèles de régression multiple, les 3 principaux facteurs d’orientation vers le médecin traitant étaient la protéinurie, l’IMC ou le Findrisk et une pression artérielle élevée, expliquant 75 % des orientations.
Conclusion |
Lors de ces campagnes de co-dépistage la proportion de personnes à risque de diabète et de maladie rénale. Plus de 50 % des personnes ont été orientées vers leur médecin traitant pour des raisons conformes aux critères initialement définis.
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Vol 15 - N° 5
P. 382-383 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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