Aucune différence entre les résultats de la chirurgie pour instabilité postérieure traumatique et non traumatique de l’épaule - 19/06/20
No difference in outcomes of surgical treatment for traumatic and atraumatic posterior shoulder instability
la Sfad
G. Nourissat epages | 5 |
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Résumé |
Contexte |
L’instabilité postérieure de l’épaule (IPE) est une pathologie rare qui représente 2 à 10 % de toutes les instabilités de l’épaule. L’objectif de cette étude était de comparer la douleur et les scores fonctionnels après chirurgie pour IPE traumatique et non traumatique.
Hypothèse |
L’hypothèse des auteurs était que les patients dont l’IPE était d’origine traumatique avaient un risque plus élevé de douleur résiduelle et de subluxation récidivante.
Matériel et méthodes |
L’analyse a porté sur les dossiers de 150 patients opérés pour IPE entre 2000 et 2015 dans 10 centres différents. Les critères d’inclusion étaient une IPE symptomatique (subluxation et/ou douleur) avec signes radiologiques d’érosion ou de fracture postérieure de la glène, lésions du labrum postérieur, ou lésions de Mc Laughlin. Cent dix-sept patients ont été inclus, dont 84 % présentaient des symptômes de subluxation et/ou luxation, et 16 % avaient une épaule douloureuse sans symptômes cliniques de subluxation et/ou luxation. Les patients ont été évalués avec un recul de 48±33 mois (étendue, 12–159 mois) par des tests de Constant, de Walch-Duplay et de Rowe ; la douleur était évaluée par l’échelle visuelle analogique (EVA).
Résultats |
Par rapport aux patients dont l’IPE était d’origine non traumatique, la proportion d’hommes était plus élevée dans le groupe des IPE traumatiques (84,4 % contre 61,9 %, p=0,031), et les douleurs moins fréquentes (15,8 % contre 23,8 % des patients, n.s.). La proportion d’épaules dominantes était plus élevée dans le groupe à IPE non traumatique, mais de façon non significative (81,0 % contre 59,4 %, n.s.). Il n’y avait pas de différence significative entre les IPE traumatiques et non traumatiques en matière des caractéristiques lésionnelles préopératoires ni concernant les procédures réalisées. Bien que les différences ne fussent pas significatives, il faut noter que les récidives d’instabilité étaient plus fréquentes (15,6 % contre 4,8 % des patients, p=0,298) et les scores de douleur EVA plus bas (1,5±2,3 contre 2,6±3,0, n.s.) chez les patients à IPE traumatique.
Discussion |
Les scores fonctionnels postopératoires des patients dont l’IPE était d’origine traumatique n’étaient pas significativement différents de ceux des patients dont l’IPE était non traumatique, bien que les récidives d’instabilité aient été plus fréquentes chez les patients à IPE traumatique, et les douleurs persistantes plus fortes chez les patients à IPE non traumatique.
Niveau de preuve |
IV, Étude de cohorte rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Instabilité postérieure de l’épaule, Non traumatique, Traumatique, Résultats cliniques
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 106 - N° 4
P. 382-386 - juin 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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