Prévalence des troubles anxio-dépressifs chez les étudiants en médecine : Étude transversale chez les étudiants en médecine de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth - 14/04/08
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Résumé |
Objectif |
Évaluer l’état émotionnel des étudiants en médecine et le comparer à celui d’une population témoin (étudiants en pharmacie), afin de pouvoir dégager l’effet néfaste des études universitaires sur l’humeur des étudiants en médecine.
Méthodes |
Début septembre 2003, un questionnaire composé de trois parties a été distribué à tous les étudiants en médecine et en pharmacie à l’Université Saint-Joseph (USJ), soit au début, soit à la fin des cours, et rempli de manière anonyme. La première partie porte sur des critères démographiques, et les deuxième et troisième parties sont respectivement, le questionnaire de Beck pour la dépression, et celui de Hamilton pour l’anxiété.
Résultats |
Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre les deux populations étudiées concernant les scores de Beck et de Hamilton, ni en fonction des classes, ni en fonction des seuils de dépression ou d’anxiété. Les prévalences retrouvées chez les étudiants en médecine de l’USJ pour la dépression (27,63 %) et pour l’anxiété (69 %) sont plus élevées que celles retrouvées dans la littérature (23 % de dépression chez les étudiants américains, et 41 % d’anxiété), mais inférieures à celle retrouvées à l’Université de Hong-Kong (48 % des étudiants ayant un score de Beck13 > 8). La 4e année s’est avérée être celle où il y a le plus de troubles anxio-dépressifs parmi les sept ans de médecine (44,23 % de dépression et 79,24 % d’anxiété). Les antécédents psychiatriques sont de puissants prédicteurs des troubles anxio-dépressifs.
Conclusion |
La prévalence des troubles anxio-dépressifs n’est pas plus importante chez les étudiants en médecine que chez ceux en pharmacie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
Evaluate the emotional state of medical students and compare them to a control population (chemistry students), in order to assess the bad effect of academic studies on the mood of medical students.
Methods |
Beginning of September 2003, a questionnaire composed of three parts was distributed to all students in medicine and chemistry at the Saint-Joseph University (USJ), either at the start or at the end of their cours, to be filled-in anonymously. The first part was composed of demographic data ; the second and the third parts were, respectively, the Beck questionnaire for depression and Hamiltonʼs questionnaire for anxiety.
Results |
There was no statistically significant difference between the two populations studied concerning the scores of Beck and Hamilton, neither depending on the classes nor on the depression or anxiety threshold. The prevalence found in the USJ medical students for depression (27.63 %) and for anxiety (69 %) was far greater than that found in the literature (23 % for depression among American students and 41 % for anxiety), but lower than that found in the university of Hong-Kong (48 % of students having a Beck13 score > 8). The forth year was the one that presented the most anxiety and depressive disorders in the seven years of medicine (44.32 % of depression and 79.24 % of anxiety). The psychiatric antecedents are the strongest predictors of anxiety and depressive disorders.
Conclusion |
The prevalence of anxiety and depressive disorders is not greater in medical students than in chemistry students.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anxiété, Dépression, Étudiants en médecine
Key words : Anxiety, Depression, Medical students
Plan
Vol 32 - N° 6P1
P. 976-982 - décembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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