Démence et criminalité - 11/04/21
Résumé |
Introduction |
Les maladies neurovégétatives peuvent provoquer un dysfonctionnement des structures impliquées dans le jugement, les fonctions exécutives et la violence. Ces comportements classés comme criminels sont parfois la première manifestation d’une démence.
Objectifs |
Notre objectif est de montrer que les lésions liées à la démence pourront être associées à un sous-type de comportement impulsif et agressif avec un risque accru de crime, et qui peuvent imposer un lourd fardeau social et judiciaire pour le patient ainsi que la société.
Patients et méthodes |
À travers les revues de la littérature :
– nous allons essayer de mettre le doigt sur les études qui ont porté sur l’état mental des criminels âgés et les aspects médico-légaux correspondants ;
– montrer qu’un comportement criminel d’apparition récente chez un adulte devrait susciter une recherche de maladie cérébrale ou de troubles liés à la démence.
Résultats |
Les études révèlent que les comportements criminels sont plus fréquents dans le groupe de démence frontotemporale (20 %) et la variante sémantique de l’aphasie progressive (11 %) que chez ceux atteints de la maladie d’Alzheimer (4 %).
Discussion |
Si un crime est commis par une personne atteinte de démence ou autres troubles mentaux graves, la loi sur la procédure judiciaire permet au tribunal de s’abstenir de poursuites.
Conclusion |
Le comportement criminel peut être la première manifestation des démences, les évaluations judiciaires de la criminalité pourraient leur attribuer de nouveaux critères, ces personnes devraient être traitées différemment par la loi.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aspect médicolégal, Criminalité, Démence
Plan
Vol 177 - N° S
P. S2 - avril 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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