Cette analyse critique positive cherche à mettre en correspondance ces fondements psychanalytiques recherchés avec des données venues de la biologie, de l’écologie et de l’anthropologie. On y voit qu’il n’y a pas vraiment de retard dans l’approche psychanalytique par rapport aux approches politiques, économique et écologiques. Ce qu’il ressort, c’est, de fait, une faible sensibilité de l’être humain à son environnement vivant « sauvage » non-humain, sinon de l’ordre de la crainte, et une immense difficulté à prendre en compte des méta-cadres qui dépassent la sensibilité à l’environnement proche, et aussi une sorte de manque de reconnaissance de l’humain pourtant présent dans ses propres artéfacts.

This positive critical analysis seeks to link certain foundations of psychoanalytical thought with data from biology, ecology, and anthropology. We see that psychoanalysis is just as timely as political, economic, and ecological approaches. What emerges is, in fact, the weakness of human beings’ sensitivity to their living and “wild” non-human environment (when this environment is does not inspire outright fear); an immense difficulty in taking into account meta-frames that go beyond sensitivity to the immediate environment; and a kind of lack of recognition of humanity in its own artefacts.